Collectif de lycéens pro-réforme.

Citation :

Et aussi des lycéens qui veulent passer leur bac tranquillement !

Pensez vous que les lycéens de la FIDL et de l'UNL ou les étudiants de l'UNEF, de Sud Etudiants, ou de la Cé n'ont que cela à faire que de manifester ? Pensez vous réellement cela ?

Non, allons un peu de sérieux maintenant je vous prie. Si ces petits gars sont dans la rue, c'est pour défendre leur vision, notre vision de l'Education Nationale.

Citation :

Citation:

Louis a parfaitement bien défendu la position de l'UNI-Lycée

Tu devrais plutôtt dire la position du gouvernement, non ?

Je vais t'apprendre une chose, sdh.

Pendant les présidentielles, l'UNI a fait des propositions pour l'enseignement : Carte scolaire, autonomie des universités, réformes des lycées, service minimum.

Ce que nous n'accepterons pas, c'est que des forces de gauche, défendant l'archaïsme et les conservatismes qui enveniment la France, viennent déformer nos propositions faites au gouvernement !

Boris Decan a écrit:

C'est que des forces de gauche, défendant l'archaïsme et les conservatismes qui enveniment la France, viennent déformer nos propositions faites au gouvernement !

Si être conservateur, c'est se battre contre un accroissement des inégalités et préférer à cette politique un politique plus sociale, plus constructive et qui n'agit pas seulement à court terme alors oui, on est conservateur. Mais je ne pense pas que ça en soit la définition.

Citation :

l'UNI a fait des propositions pour l'enseignement : Carte scolaire, autonomie des universités, réformes des lycées, service minimum.

Sauf erreur de ma part, ces propositions n'ont pas été faite par l'UNI, l'UNI n'est qu'un syndicat. La carte scolaire est une proposition qui faisait partie du projet de Ségolène Royale, qui, de mémoire, n'avait nullement été investit par la droite.

Quant au service minimum, c'est n'importe quoi de dire, d'oser prétendre que c'est une proposition de l'UNI, sauf à sous entendre que l'UNI n'est pas un syndicat du monde étudiant (ce qui, je te le rappelle quand même, et je t'autorise à faire remonter cette information à ton BN, est le but de votre syndicat, de part ses statuts juridiques.)

Citation :

Ce que nous n'accepterons pas, c'est que des forces de gauche, défendant l'archaïsme et les conservatismes qui enveniment la France, viennent déformer nos propositions faites au gouvernement !

Moi, de tels propos ne me font pas rire. D'une part parce que cela signifie que la gauche est un organe archaïque, puisque le candidat Sarkozy a remporté les élections (Or il fait exactement l'inverse de ces promesses électorales : Les lunettes n'étaient pas suffisamment remboursées, durant la campagne électorale, la dernière loi vise à les dé-rembourser ; les handicapés n'étaient pas assez scolarisés, le gouvernement n'a trouvé comme solution que de réduire les points à charges pour les personnes en situation de handicap dans le calcul des bourses sur critères sociaux...). D'autre part tu ne devrais pas engager ton syndicat dans tes propos sans y être dûment mandaté (au vue du sens de tes propos, tu ne l'es sûrement pas)

Oh que si, je suis mandaté ! Faut-il que l'on le dise dans le JO ? J'espère que non.

Ségolène Royal n'a jamais proposé la suppression de la carte scolaire. Elle a d'ailleurs hurlé quand Nicolas Sarkozy l'a annoncé.

L'UNI n'est pas un syndicat (Un syndicat appelle à la grève, aux blocages... Bref, tu connais tout cela mieux que moi, je crois), mais un mouvement de droite rassemblant lycéens, étudiants, professeurs et personnes engagées dans la vie active. L'UNI a fait des propositions pendant la campagne, c'est-à-dire avant l'élection, pas après.

Citation :

Oh que si, je suis mandaté !

Je ne pense pas qu'il suffise d'être élu pour s'occtroyer le droit de parler au nom de quelconque organisation syndicale. Pour ta culture générale, seuls les membres du Bureau Nationale peuvent parler au nom de leur syndicat.

Citation :

Ségolène Royal n'a jamais proposé la suppression de la carte scolaire. Elle a d'ailleurs hurlé quand Nicolas Sarkozy l'a annoncé...

Mais oui, mais oui... As-tu lu, ou du moins ouvert, le programme de Royal ? Si oui, je doute que tu l'aies correctement compris. Car si elle s'en était gardée, cela aurait fait d'elle la première femme Présidente de la République française.

Citation :

L'UNI n'est pas un syndicat

A quel titre participe t-il à des élections lycéenne alors ? Donnerais-tu par hasard des bâtons pour te faire battre ? (Si ma mémoire est bonne, seuls les syndicats ou les associations peuvent participer à des élections lycéennes ou estudiantines. Dans le cas contraire, toutes les élections peuvent faire l'objet d'un recours devant le Tribunal Administratif)

Citation :

(un syndicat appelle à la grève, aux blocages

Tu te mets à la révision des notions économiques maintenant ? Venant de l'admirateur d'un menteur cela ne m'étonne guère...

Au fait, pour ton bac, ou tout autre diplôme, je t'informe qu'un syndicat est une association qui regroupe des personnes physiques ou morales pour la défense ou la gestion d'intérêts communs. Le terme a de nombreuses acceptions mais plus communément il désigne les organisations de défense de l'intérêt des salariés (ouvriers, employés ou cadres), souvent désignées sous le sigle « OS » (organisations syndicales) et protégées par une législation particulière (liberté syndicale, droit de grève...), résultat d'une longue histoire.

Comme il me semble, par votre réponse, Boris, que vous n'ayez pas compris la mienne, je vais, de ce pas, vous l'expliquer.

Pour moi représenter la démocratie lycéenne, c'est d'abord œuvrer pour le bien des lycéens eux-mêmes. Cela est un tout, et c'est fondamental à mes yeux.

Si vous ne représentez pas la démocratie lycéenne, alors vous ne pouvez vous targuez de représenter les lycéens. Car une quelconque représentation (au sens philosophique, donc qui remonte aux origines, c'est-à-dire à l'Antiquité) ne peut s'inclure que dans un régime démocratique.

Voilà, j'espère que c'est plus clair maintenant.

Je me permets de vous donner lecture de la lettre des élèves élus au CA/CVL adressée au ministre de l'Education Nationale :

Citation :

Monsieur le Ministre de l’Education Nationale,

La nostalgie est un sentiment que l’on devrait sans doute bannir à l'heure où la modernité fait loi. C'est pourtant en notre modeste qualité de lycéens « d’aujourd’hui » que nous éprouvons le besoin de vous faire part de la nostalgie avec laquelle nombre de professeurs ou d’anciens étudiants de notre entourage regrettent la disparition de l’élite républicaine formée jadis par cette école qui permettait, non sans mal, de gravir l’ascenseur social.

Il y a quelques mois encore s'annonçait, triomphal, le retour de cet idéal que l’on croyait prisonnier des vieux livres et des souvenirs de nos aînés. De belles lettres en beaux discours, on s’est imaginé que le retour aux fondamentaux de l’école républicaine serait un effet de l’esprit d’ouverture. Nous espérions dès lors, que l’effort public s’attache davantage à la diversité des matières et s’applique à éviter l’écueil d’un enseignement sacrifiant la culture générale à des impératifs de rentabilité. Nous pensions que les filières professionnelles ne seraient plus méprisées ou sujettes à restrictions. Nous envisagions que le bac, qui fut si longtemps considéré comme un simple « trophée statistique », sortirait revalorisé d’une réforme au terme de laquelle on l’annonçait plus difficile mais aussi plus formateur.

Aujourd’hui pourtant nous sommes partagés, en observant la réalité, entre le scepticisme et l’incompréhension face à une avalanche de réformes dont les contours semblent imprécis. Redoutant une dégradation de nos conditions d’études et de la diversité de l’offre culturelle proposée par l’Education Nationale, nous manifestons par la présente notre inquiétude.

La première source de nos craintes se trouve dans la réduction programmée des heures allouées aux options facultatives, qui constituent pourtant une condition essentielle à l’épanouissement personnel. Lorsque certains brandissent le nombre de 250 heures supprimées sur Jean-Baptiste Dumas à Alès, d’autres parlent de 150 et la bataille des chiffres reprend de plus belle sans pour autant dresser clairement la liste funeste des matières soumises à restrictions. Doit-on s'attendre à ce que les options cinématographiques, sportives, artistiques ou linguistiques fassent l'an prochain les frais des réductions d'heures ? Devra-t-on parler au passé de l'enseignement du grec, du latin et du russe dans notre lycée, tout en déplorant sans cesse la disparition d’autres matières jugées non rentables ? Même si personne ne semble le souhaiter, c’est pourtant une fatalité à laquelle il faudrait se résoudre si la suppression des 230 heures allouées à notre établissement se confirmait. Alors que l’inflation des effectifs en seconde ne cesse de se poursuivre, comment pourrions-nous lutter contre la surcharge des classes sans les moyens nécessaires pour y faire front ? Concernant les secondes, notre lycée avait déjà souffert l’an passé des prévisions erronées du rectorat qui avaient contraint l’administration à créer en catastrophe deux classes supplémentaires. L’année 2008-2009 annonce de bien sombres perspectives puisque nous serions obligés de consentir à la suppression de la majeure partie des options facultatives pour rentrer dans cette nouvelle dotation. Là encore, nous ne pouvons qu’exprimer notre désaccord face à la suppression de ces richesses que représentent les enseignements dits « facultatifs ». Par ailleurs, nous sommes également soucieux de la réforme des bacs professionnels, laquelle semble susciter bien des polémiques au sein de la cité scolaire, sans que jamais ne soient apportées d’informations fiables et rassurantes sur ses conséquences.

Les élèves de Jean-Baptiste Dumas souhaitent une réponse précise à toutes ces interrogations. Aussi, nous serons attentifs à ce que les réformes utiles et souhaitables pour tous les étudiants ne soient pas gâchées dans leur application par un manque de pragmatisme. En rappelant le contexte difficile du bassin Alésien et du seul lycée public des hautes Cévennes gardoises, nous espérons que cette lettre participera à l’engagement d’un dialogue serein et vous permettra de lever les doutes qui minent les perspectives d’avenir de nos camarades.

Vous remerciant de l’attention que vous accordez à nos préoccupations, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération.

Nous avons privilégié le dialogue pendant trois mois par des lettres, des rendez-vous et autres moyens de discussion afin de faire comprendre aux intéressés que notre lycée est le seul public du bassin Alésien et des hautes Cévennes. Lui supprimer l'intégralité de ses options c'est ni plus ni moins condamner les jeunes de la région à partir dans d'autres départements ou à aller dans le privé s'ils veulent poursuivre leurs sections européennes ou encore les options de langues "rares".