Réactions aux communiqués de presse

Afin que le sujet qui présente les CP de l'UNL reste dédié à cet usage et pour plus de clarté, je crée ce sujet qui a vocation à accueillir désormais les réactions suscitées par ces communiqués et les débats qui peuvent les suivre.
Je propose donc que chaque personne qui souhaite réagir à un communiqué reposte ici le texte de celui-ci en citation, accompagné de son commentaire.

très bonne idée léo...

Ok pas de problème ^^

propagande.....

Pourquoi ?

Tristan, on ne t'as pas sonné. Il s'agit ici d'une simple question pratique alors freine tes envies et ne viens pas polluer ce sujet avec des choses qui n'ont rien à y faire si tu ne réagis pas à un CP de l'UNL.

Je confirme les propos de Léo, nous vous demandons de réagir aux CP et rien d'autre

Par rapport au dernier communiqué...

Concrètement, quelles mesures vont être prises pour supprimer cette idée de "collège unique" ? Et quels sont les intérêts du gouvernement dans ce cas, si c'est si inquiétant que ça ?

On ne sait pas encore précisement quelles vont être les décisions prises mais les annonces du ministère sur l'intention de supprimer le principe du collège unique sont très claires. Le gouvernement critique une prétendue uniformité du collège unique qui forcerait tous les élèves à rentrer dans un "moule" identique et souhaite donner davantage d'autonomie aux établissements. Nous nous opposons à cette vision des choses et à tout retour d'une sélection des élèves dès l'âge de 11 ans, d'autant plus que dans le même temps on est confrontés à l'idée d'un bac unique, ce qui est particulièrement incohérent.

Allez, une fois de plus 50 ans en arrière avec l'UNL

Je voulais réagir par rapport au dernier communiqué :

Léo, tu as osé le poster pendant le séminaire du CAVL ??!! Mais n'as-tu pas honte de prendre sur le temps du CAVL pour poster des communiqués syndicalistes ?!! lol mdr xD

Max M. (78) a écrit:

Je voulais réagir par rapport au dernier communiqué :

Léo, tu as osé le poster pendant le séminaire du CAVL ??!! Mais n'as-tu pas honte de prendre sur le temps du CAVL pour poster des communiqués syndicalistes ?!! lol mdr xD

léo ? comment as tu osé ?

Ce n'est pas exactement le type de réactions par rapport aux communiqués que j'attendais en créant ce sujet...

N'en faisons pas une affaire, déjà les heures ne correspondent pas aux heures réelles des post et qui plus est j'ai du le faire au moment où nous parlions de cette lettre au début du séminaire, j'étais en plein dans le sujet ! De toutes façons je suis un élu UNL au CAVL, je ne peux pas être d'un côté responsable de l'UNL et de l'autre élu CAVL sans aucun lien entre les deux. Allez signer la pétition sur http://www.lettreouverteaupresident.org/ plutôt que de raconter des bêtises.

EDIT Mats : aucune excuse

Un élus lycéen ne devrait-il pas parler au nom de tous les lycéens et non au nom de son seul syndicat ?

Ben c'est pour ça que je trouve la division des syndicats absurde...

Je parle au nom de tous les lycéens qui m'ont élu et j'ai fait le choix de l'adhésion à un syndicat pour pouvoir les représenter efficacement. Bref, là n'est pas le sujet de ce topic...

Par rapport au dernier communiqué :

Si quelqu'un tenterait d'organiser une telle réunion pour expliquer aux lycéens les dangers qu'entraîneraient ces suppressions, il serait immédiatement convoqué et on lui expliquerait clairement qu'il peut se fourrer le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate...

L'organisation de telles réunions est parfaitement réglementaire du moment que tous les points de vue peuvent s'y exprimer. Le droit de réunion est l'un des droits fondamentaux essentiels dont disposent les lycéens. Il doit s'exercer "en dehors des heures de cours prévues à l'emploi du temps des participants" delon des modalités détaillées normalement dans le règlmement intérieur de chaque établissement (décret n°85-924, article 3). La réunion doit se dérouler "dans le respect du pluralisme" et il faut obtenir pour l'organiser une autorisation préalable du proviseur (circulaire n°2000-106) qui ne peut théoriquement refuser si les conditions définies légalement ci-dessus sont respectées. La réunion doit être publique, donc accessible à tous. Une fois qu'elle est autorisée, le chef d'établissement est tenu de mettre à disposition un lieu où elle puisse se dérouler. Selon la circulaire n°91-05, "le droit de réunion a pour objectif essentiel de favoriser l'information des élèves. Des questions d'actualité d'intérêt général peuvent donc être abordées à condition que, sur les thèmes choisis, rien n'empêche que des points de vue différents [...] puissent être exposés". CQFD. Il est donc possible d'aborder des questions "politiques" dès lors que des débats ont lieu. Une réunion ne peut être interdite que si elle porte atteinte aux biens ou au fonctionnement normal du lycée. En cas de refus de la part de l'administration il faut demander comme la loi le prévoit une justification écrite et si nécessaire après avoir tenté de résoudre la situation à l'amiable ne pas hésiter à contacter le secrétariat national aux Droits lycéens de l'UNL. Cf. le Guide des Droits lycéens pour plus de détails sur tout ça. Enfin bref normalement l'organisation d'AG d'information dans les lycées est possible.

Pour info la dépêche AFP sur ce communiqué : http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20071010&key2=071010101731.hcplzz6u.xml.

ok merci ^^

Donc l'UNL appelle à ce que le 18 octobre soit une grande récréation ? blocage, manifs etc ?

Léo, je ne comprend pas très bien la position de l'UNL. Ca vient sans doute de moi mais peux-tu éclairer ma lanterne ?

Alors que l'Unef appelle à la fin des manifestations et des blocages, satisfaite par les propositions de Pécresse, elle se trouve en décalage avec la coordination étudiante, qui elle poursuit le mouvement et continue à demander l'abrogation pure et simple de la loi. Je voudrais justement savoir où se positionne l'UNL par rapport à ce qu'on pourrait qualifier de schisme. Etant donné que l'UNL sera reçue samedi par Darcos et Pécresse, on peut penser qu'elle serait plutôt avec l'Unef mais vu qu'elle n'a appelé à "calmer le mouvement" ? Que fait-on ??

Si on pouvait aussi m'éclaircir sur la position de la FIDL au passage...

Merci

Pas de problèmes Maxence, la position de l'UNL n'a pas varié depuis le début de ce mouvement, et je peux donc t'éclairer dessus sans difficulté. Mais avant tout, l'UNL, en tant que première organisation représentative des lycéens, ne détermine pas sa position en fonction des évolutions du mouvement étudiant et des divergences qu'il peut connaître mais selon l'intérêt des lycéens puisque le mouvement lycéen est un mouvement spécifique avec des revendications propres.

L'UNL a une position depuis le début de la mobilisation sur la LRU qui est de demander des réponses précises au gouvernement sur les points qui concernent directement les lycéens et des garanties pour notamment assurer l'absence de sélection et la valeur du bac comme premier diplôme universitaire. Par ailleurs l'UNL ne se contente pas de critiquer la loi mais a aussi des propositions à faire valoir pour améliorer le lien entre le secondaire et le supérieur, ce qui est un point essentiel pour réduire l'échec en premier cycle universitaire. Nous sommes un syndicat lycéen et par conséquent cette ligne dépend des positions lycéennes. C'est pourquoi l'UNL n'a pas à prendre une position par rapport à ce que tu qualifies de "schisme", c'est-à-dire aux étudiants qui mènent leur propre mouvement de leur côté et aux orientations qui diffèrent entre l'UNEF et la coordination étudiante.

Aujourd'hui les lycéens vont être reçus par les ministres de l'Enseignement Supérieur et de l'Education Nationale, ce que l'UNL réclame depuis un certain temps pour faire valoir ses revendications (cf. les communiqués de presse successifs depuis le début du mouvement). Nous irons donc à ce rendez-vous en ayant acquis que les lycéens soient considérés comme des interlocuteurs à part entière, et y défendrons notre position sur la LRU en espérant obtenir les clarifications nécessaires de la part du gouvernement. Tout est dit dans le communiqué, nous appellons logiquement en attendant les résultats de cette rencontre les lycéens à rester vigilants et mobilisés.

Voilà donc pour la position de l'UNL qui n'a pas été modifiée tout au long de cette mobilisation comme tu peux le voir, et qui est une position propre déterminée non en fonction de telle ou telle position dans le mouvement étudiant mais selon les préoccupations qui sont celles des lycéens.

Enfin pour ce qui est de la FIDL je ne peux pas parler à leur place mais il semblerait qu'à l'heure actuelle ils soient toujours calés sur le mot d'ordre d'abrogation de la LRU (http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20071130&key2=071130154215.7om06r23.xml).

Pour ce qui concerne la mobilisation sur la LRU c'est aux lycéens de décider, je vais redire ce que j'ai déjà exprimé à ce sujet sur le forum de l'UNL.

Il ne faut surtout pas sous-estimer l’importance des concessions qui ont été faites par les ministères de l’Enseignement Supérieur et de l’Education aux lycéens. Le fait même qu’ils aient du nous recevoir est un résultat de la mobilisation qui a lieu dans les lycées depuis des semaines. Ensuite nous avons pu obtenir grâce au rapport de force créé par le mouvement des garanties sur l’absence de sélection, puisque nous participerons à la rédaction d’un texte réglementaire destiné à être inséré dans le Code de l’Education qui garantira sans équivoque la liberté d’inscription dans les universités et la valeur du bac en tant que premier diplôme universitaire. Le fait qu’il s’agisse d’une circulaire d’application d’une loi et qu’elle soit intégrée au Code de l’Education lui donne une intangibilité certaine, nombre de circulaires dans le même cas sont valables depuis des dizaines d’années avec une vraie valeur juridique.

C’est donc vraiment des avancées qui découlent du mouvement et que nous aurions tort de minimiser. Les lycéens ont aussi obtenu d’être associés à un comité de suivi de l’application de la loi qui pourra être saisi en cas de soupçon d’abus ou de dérive vers la sélection. La vigilance reste de mise bien entendu pour vérifier que les engagements pris seront tenus mais il y a là de vrais progrès, qui ont été rendu possibles par la mobilisation des lycéens.

Par ailleurs on constate en ce moment une baisse de l’intensité de la mobilisation dans de nombreuses villes. On voit également que les vacances approchent et que le climat complique les choses (on sait que c’est un facteur qui joue un rôle lors des mobilisations lycéennes). Ce sont des aspects à prendre également en compte pour décider localement de poursuivre ou d’arrêter pour l’instant le mouvement. En sachant que nous aurons probablement besoin de nous mobiliser à nouveau cette année et qu’un pourrissement à ce stade, alors que les lycéens viennent d’obtenir grâce à leur mobilisation de ces dernières semaines de réelles garanties de la part du gouvernement, nuirait forcément à notre capacité de relancer un mouvement par la suite si cela s’avérait nécessaire.

Il faut avoir avant tout en tête l’intérêt des lycéens et la possibilité d’obtenir ou non satisfaction actuellement par rapport aux demandes qui sont exprimées par le mouvement. Bien sûr nous ne nous contentons pas de ce qui est déjà acquis. Mais le mouvement remporte une victoire sur la LRU puisque les clarifications qui ont du être apportées sous la pression des lycéens par Xavier Darcos et Valérie Pécresse rendent impossible une sélection à l’entrée de l’université.

Des négociations sont désormais ouvertes pour faire avancer des questions aussi importantes que le lien entre lycée et université ou l’instauration d’un Service Public d’Orientation. Il peut être plus utile aujourd’hui de s’y engager dans une logique constructive afin d’en retirer le maximum que de continuer la mobilisation sous les mêmes formes que jusqu’ici, avec le risque de voir la participation des lycéens décroître au fur et à mesure. Il y a un contexte global dont on ne peut pas faire abstraction, et la question qu’il faut poser est avant tout celle de l’efficacité des moyens d’action que nous choisissons pour défendre nos positions.

Les lycéens doivent évidemment continuer à s’impliquer dans les débats autour de l’université et de l’orientation, et s’emparer des éléments déjà obtenus pour en faire une base vers de nouvelles avancées. Nous devons être capables de porter des propositions dans les négociations pour faire progresser nos conceptions, et de faire en sorte que les lycéens soient bien considérés comme des partenaires à part entière dans les chantiers ministériels qui sont ouverts, quitte à nous mobiliser à nouveau par la suite si les résultats des négociations ne sont pas à la hauteur de nos espérances.

Si la question de la réforme du bac pro n’a pas été abordée lors de la rencontre de samedi, c’est parce qu’elle est encore en cours d’élaboration, il n’y a pas de texte de loi rédigé même si on commence à en connaître les grandes lignes. Des concertations doivent avoir lieu très prochainement avec le MEN sur ce sujet qui devraient nous permettre d’avoir, et de donner aux lycéens, davantage de détails sur le contenu du projet. Lorsque nous appelons à la vigilance pour vérifier que les engagements pris sur l’application de la LRU seront tenus, c’est également valable pour cette réforme de la voie pro. Nous n’hésiterons pas à nous engager dans une mobilisation contre elle si elle apparaît suite aux précisions que nous aurons être dangereuse pour les lycéens.