L'association "Boulogne Boys" est présumée "être en première ligne" dans l'affaire de la banderole anti-Ch'tis déployée le 29 mars au Stade de France, lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football PSG-Lens. L'enquête de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne a mené au local de ce club de supporters où des traces de peinture ont été retrouvées. Un stadier entendu jeudi par la police aurait indiqué que la banderole y a été confectionnée.
Trois personnes sont en garde à vue. Une information donnée par la radio Europe1 qui a également révélé que les enquêteurs étaient contraints de se tourner vers les images de France 3, celles des caméras de vidéosurveillance du stade étant inexploitables.
Face à la polémique, plusieurs associations de supporters de la tribune pointée du doigt, celle de Boulogne au Parc des Princes, ont décidé de se dissoudre. Ils préfèrent prendre les devants alors que la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, doit saisir ce vendredi la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives.(Source Europe1/AFP)