Sauf cas particulier, l'affectation des lycéens se fera par logiciel
selon les notes, la situation sociale ou médicale, et le lieu de
résidence.
La carte scolaire des
lycées parisiens, considérée comme particulièrement opaque, sera
réformée dès la fin de l'année en cours. Le nouveau système, qui entre
dans le cadre de la suppression de la carte scolaire entamée depuis
l'été dernier par le ministre de l'Education Xavier Darcos, a été
décidé
«dans un souci de transparence et de rationalisation pour assurer à toutes les familles un traitement égal», assure le rectorat.
Car jusqu'ici, si les
13 000 élèves de troisième étaient répartis selon quatre secteurs pour
leur entrée en seconde, c'est en fait la loi de l'offre et de la
demande qui prédominait, les proviseurs faisant leur «marché» sur
dossier.
Désormais, c'est un logiciel qui fera le tri: chaque famille émettra de
4 à 10 vœux, et devra fournir trois types d’informations qui vaudront
des points: les notes du collégien dans les matières concernées par le
brevet des collèges, la situation sociale ou médicale (un handicap ou
une maladie pourront donner une priorité), et le lieu de résidence.
Le logiciel attribuera à partir de ces informations un barème à chaque
candidat, et c’est ce barème qui sera décisif : plus un élève aura un
barême élevé, plus il aura de chances d'intégrer le lycée de son choix.
Ce système devrait couvrir environ 80% des affectation. Les 20% des
places restantes dans chaque lycée seront toujours attribuées
«manuellement» pour répondre aux cas particuliers: options «rares»,
demandes arrivant après la clôture du processus, par exemple en cas
d'arrivée à Paris pendant l’été après un déménagement.