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| | Le bac : un diplôme "irremplaçable", mais... | |
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Benitus V.I.P
Nombre de messages : 1510 Age : 34 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Le bac : un diplôme "irremplaçable", mais... Ven 13 Juin 2008 - 1:45 | |
| Interview - Un rapport du Sénat, rendu public jeudi, prône un étalement du bac sur deux ans et l'instauration d'un tronc commun de connaissances en 1ere et terminale. Il suggère aussi la création d'une "garantie de formation" pour ceux qui veulent revenir dans le système scolaire.
LCI.fr : Votre rapport s'intitule "A quoi sert le baccalauréat ?", vous avez la réponse ? Jacques Legendre, sénateur UMP du Nord, président du groupe de travail sur le baccalauréat, qui a remis son rapport jeudi : Ce n'est pas parce que le baccalauréat existe depuis 200 ans qu'il faut le jeter aux orties ! Notre groupe de travail le considère comme un diplôme irremplaçable, qui doit garder sa forme républicaine de concours anonyme. Le fait que le niveau des candidats soit constaté par des enseignants qui ne sont pas les enseignants habituels de l'élève rend l'organisation de ce diplôme compliqué pour l'Education nationale mais il permet de lui garantir une valeur nationale. A mon époque, il y a avait 100 000 candidats au bac et 50 000 étaient reçus. Aujourd'hui, ils sont plus de 600 000 à le passer et environ 550 000 à le décrocher. C'est cet effet d'optique qui fait dire à certains qu'il ne vaut plus rien. Ce n'est pas vrai, et il faut continuer d'en élargir l'accès. Avoir 63,5% de personnes d'une génération qui obtiennent le bac et 80% d'une classe d'âge qui est du niveau bac nous place encore légèrement en dessous de la moyenne des pays de l'Union européenne et de l'OCDE. LCI.fr : Dans votre rapport, vous préconisez notamment un échelonnement du baccalauréat sur deux ans. Pourquoi ? J.L. : D'abord, nous pensons que le nombre d'épreuves concentrées sur une année, à savoir au minimum une dizaine, est trop élevé. Cela ne permet pas de distinguer les épreuves testant les connaissances générales, de celles mesurant l'aptitude au raisonnement et à la synthèse, qui seront les plus utiles dans l'enseignement supérieur. C'est pourquoi nous proposons de les dissocier en les répartissant sur deux années. Avec cet avantage que, si des élèves ont loupé des épreuves la première année, ils pourront les repasser au cours de l'année de terminale. LCI.fr : Vous dites par ailleurs qu'il faut "rééquilibrer" le bac général. Quelles sont vos solutions ? J.M. : Le bac général est actuellement divisé en trois sections dont l'une, la section littéraire (L) est en perdition et la ES (ndlr : économie et social) résiste comme elle peut. Il reste la S, qui domine tout. Aujourd'hui, nous n'avons pas assez d'élèves en bac général. Il faut l'élargir. C'est pourquoi nous proposons la mise en place d'un tronc commun, qui comprendrait le français, les maths, la philo, l'histoire-géo et la langue vivante. Les élèves choisiraient en plus trois options de spécialisation dans les domaines littéraire, scientifique ou économique, qui leur serviront pour déboucher dans l'enseignement supérieur. LCI.fr : Vous préconisez également que les oraux de rattrapage n'aient plus lieu en juillet mais en septembre. Pourquoi ? J.L. : Nous avons regardé quels étaient les bacheliers qui échouaient dans l'enseignement supérieur. On peut distinguer deux catégories. D'abord, les titulaires d'un bac professionnel. 30% d'entre eux se lancent dans des études supérieures auwquelles ils ne sont pas préparés, et un grand nombre échoue. Ensuite, on trouve les bacheliers généraux qui ont été reçus avec le rattrapage. Ils avaient des lacunes qu'ils n'ont évidemment pas eu le temps de combler en 15 jours. C'est pour ceux-là que nous proposons que le rattrapage ait lieu en septembre, pour qu'ils aient le temps de réellement combler leurs lacunes. J'entends déjà certains dire que cela coûte cher, mais je ferai remarquer que les sujets sont de toute façon préparés pour septembre puisque tous ceux qui étaient malades en juin peuvent le passer à ce moment-là. Et il vaut peut-être mieux dépenser cet argent à ce moment là pour économiser de nombreux échecs dans l'enseignement supérieur. LCI.fr : Vous proposez également la création d'une "garantie de formation" pour ceux qui quitteraient le système scolaire, avec ou sans le bac... J.L. : Il faut qu'un élève qui décide d'entrer dans la vie professionnelle assez jeune puisse, s'il le souhaite, reprendre ses études pour pouvoir grimper dans la hiérarchie professionnelle ou sociale. Les mentalités doivent évoluer à ce niveau là. Quand on voit, d'un côté, l'économie que réalise l'Etat quand un élève sort du circuit scolaire, et, de l'autre, l'argent important disponible pour les formations, je crois qu'il devrait y avoir une réflexion de l'Etat et des partenaires sociaux dans ce domaine. L'Etat doit pouvoir garantir une formation de deux ou trois ans à ces jeunes qui veulent reprendre leurs études. Par ce moyen, on remettra l'ascenseur social en route. | |
| | | John Galt Impliqué
Nombre de messages : 316 Age : 32 Localisation : Pau Date d'inscription : 11/05/2008
| Sujet: Re: Le bac : un diplôme "irremplaçable", mais... Ven 13 Juin 2008 - 13:13 | |
| Je ne suis pas du tout d'accord avec ce sénateur il faudrait au contraire permettre aux élèves de choisir leurs matières un peu à la carte pour justement faire une formation qui leur soit adaptée. Par exemple, il n'y aurait plus vraiment trois filières imposantes, on pourrait créer des voies hybrides comme "maths appliqués aux SES" (licence MASS version lycée) en première: - Citation :
Sciences économiques et sociales | 4 h (dont 1 h en demi-groupe) | Histoire-Géographie | 3h | Français | 4h | Mathématiques | 5 h (dont 1 heure en demi-groupe)
| Enseignement obligatoire (Mathématiques, Sciences Economiques et Sociales ou Langue vivante) | 2 h | LV1 | 2 h 30 (dont 1 h en demi-groupe) | LV2 | 2 h (dont 1 h en demi-groupe) | Enseignement scientifique (Biologie) | 1 h 30 | EPS | 2 h | ECJS | 30 minutes (en demi-groupe) | Option facultative | 3 h |
La spé SES pour cette filière ne serait pas vraiment de la sciences-po mais plus de l'économie avec des maths. En terminale: - Citation :
Sciences économiques et sociales | 5h30 (dont 1 h en demi-groupe) | Histoire-Géographie | 3 h | Philosophie | 3 h | Mathématiques | 6 h (dont 1 heure en demi-groupe)
| Enseignement de spécialité (Mathématiques, Sciences Economiques et Sociales ou Langue vivante) | 2 h | LV1 | 2 h (dont 1 h en demi-groupe) | LV2 | 2 h (dont 1 h en demi-groupe) | EPS | 2 h | ECJS | 0 h 30 (en demi-groupe) | Option facultative | 3 h |
Enfin, il faudrait laisser la possibilité aux scientifiques de se spécialiser beaucoup plus dans la physique-chimie ou les maths, on recréerait l'ancien bac C. Le bac C était un bac d'excellence et seuls les vrais scientifiques y allaient. Le bac ne doit pas enfermer l'élève dans une spécialisation, il doit lui donner une formation au lycée qui lui convienne et qui lui permet d'ouvrir le maximum de portes selon ses aptitudes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le bac : un diplôme "irremplaçable", mais... Ven 13 Juin 2008 - 21:45 | |
| Donc toi, en plus d'être pour en retour un arrière, tu serais pour un bac d'"exellence" par rapport aux autres ou alors ce n'est pas ce que tu voulais dire?
Personnellement, c'est tout juste ce que j'imaginais comme bac à faire. Au moins, les élèves ont le choix, et pourront meler des matières qui leur seront profitables.
Je pense qu'il faudrait instaurer, sous moindres mesures, de nouvelles matières dès le lycée, comme le droit ou la psychologie. Ce n'est qu'une idée que j'ai, je me demande si ça peut-être possible...
Par contre, passer la moitié des matières en première, je suis pas convaincu... |
| | | John Galt Impliqué
Nombre de messages : 316 Age : 32 Localisation : Pau Date d'inscription : 11/05/2008
| Sujet: Re: Le bac : un diplôme "irremplaçable", mais... Sam 14 Juin 2008 - 21:45 | |
| Je ne suis pas pour un retour en arrière, je suis pour une combinaison des matières qui permettrait de former les élèves de manière optimum. Le seul point où c'est un retour en arrière, c'est que l'équivalent de l'ancien bac C reviendrait. | |
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| Sujet: Re: Le bac : un diplôme "irremplaçable", mais... | |
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| | | | Le bac : un diplôme "irremplaçable", mais... | |
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