alizee.baud V.I.P
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| Sujet: PS: entre rénovation et rupture Ven 24 Aoû 2007 - 3:42 | |
| PS: entre rénovation et ruptureLe bilan est assez dur: trois élections présidentielles successives perdues. A cela s'ajoute aujourd'hui les conséquences de l'"ouverture" de Nicolas Sarkozy qui séduit de plus en plus de socialistes. Alors que la gauche semble affaiblie, une rénovation du PS apparait de plus en plus comme nécessaire. Benoît Hamon, 40 ans. D'après la rumeur qui court, ce serait le premier secrétaire potentiel du PS. Député européen, ex-patron du Mouvement des Jeunes Socialiste, il est fondateur avec Montebourg et Peillon du Nouveau parti socialiste. © AFP Rénovation du PS: Ségolène Royal rencontre de fortes résistances (Afp, 20/06/2007, 17h45) Ségolène Royal et ses partisans veulent s'appuyer sur la base pour accélérer la "rénovation" du Parti socialiste que l'ex-candidate à la présidentielle ambitionne de diriger, mais cette stratégie fait l'unanimité des autres camps contre elle. Le premier Bureau national du parti depuis la défaite des élections législatives a montré un fort clivage entre ceux qui veulent mener la rénovation du PS au pas de charge et se doter rapidement d'un nouveau leader, et tous les autres, dont la priorité consiste à faire une mise à jour idéologique avant de choisir l'homme ou la femme pour l'incarner.Le Conseil national de samedi livrera le rapport des forces puisque le premier secrétaire François Hollande demandera un vote sur les propositions qu'il lui soumettra, portant à la fois "sur le calendrier et sur les thèmes" du processus de reconstruction de la gauche.François Hollande a déclaré devant le Bureau national vouloir "un processus riche, plein, entier, abordant les questions de fond comme la mondialisation ainsi que la structuration de la gauche et la stratégie électorale", selon le secrétaire national Benoît Hamon. Entre autres, il propose que le congrès se tienne à l'automne 2008, à la date prévue.A priori, le numéro un du parti est en mesure de réunir une majorité. Outre ses soutiens dans les fédérations (comme le Nord et l'Hérault, parmi les plus importantes), les amis de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Lionel Jospin et Martine Aubry sont hostiles à une brusque accélération du calendrier.Ségolène Royal n'entend pas faire de ce point un casus belli. "Je ne vais pas faire un conflit sur un calendrier, mais je pense qu'il aurait été meilleur d'aller plus vite", a-t-elle déclaré mercredi.Mais certains de ses partisans comptent réclamer devant le Conseil national (CN) une consultation des militants sur les propositions de M. Hollande et des propositions alternatives.Proche de Ségolène Royal, le sénateur David Assouline estime qu'un tel référendum interne "donnerait plus de force au processus de rénovation" et constituerait donc un atout "pour les élections municipales" de mars 2008. François Rebsamen, par ailleurs numéro deux du PS, est de cet avis.Une offensive des "ségolénistes" au CN n'a guère de chances de succès, estime un familier de l'appareil. Cela conduit des hommes comme Pierre Mauroy et Jean-Marc Ayrault à inciter à la prudence.D'autres ne veulent pas s'arrêter, et comptent prendre date. "Comme personne", à part une partie des tenants d'une rénovation brutalement accélérée, "ne veut que ça bouge, ça ne bougera pas!", regrette le député-maire d'Evry Manuel Valls.M. Valls, ex-membre de la direction, et Gaëtan Gorce, député de la Nièvre, demandent "un changement de direction" du parti dès samedi, au profit d'"une direction collégiale".Une partie des "ségolénistes", tel le maire de Bondy Gilbert Roger, réclament un congrès "en octobre-novembre" et souhaitent que le parti puisse ensuite "déterminer très rapidement qui serait la personne" incarnant le projet des socialistes. | |
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