C'est la fin.

Citation :

Les personnes serieuse partent quand les cours sonne

oui, ce sont d'ailleurs celles qui sont le moins soucieuse de leurs avenirs, ce type de personne seront les premières à venir se plaindre d'un manque de démocratie dans les Assemblées Générales... Sauf que par définitin toute assemblée générale se termine par un vote...

Plus je lis tes messages Enayr, plus je m'étonne ( et comprend pourquoi nos débats sont très souvent coupés court par l'un de nous deux )... Tu traite les organisateurs des AG de detestable et t'étonne de leurs possibles réactions, en les extrémisant à l'occasion ( discours à la Lénine? On était au même endroit, même heure avec les mêmes personnes, j'ai pas cru en entendre! ), mais je me prie de te rappeler que tu distribuais à l'occasion du Blocus du Lycée des tracts de l'UNI traitant les dirigeants de mouvements lycéens de "minorité d'extremistes" et de "poignée d'excités" dont les pauvres lycéens subiraient les actions... Je m'étonne donc de ta virulente prise de parole contre les instiguateurs du mouvement... Enfin...

Pour ce qui est de mon lycée, et celui d'Enayr, les AG sont accessibles à tous bien que parfois organisées un peu à l'arrache a des horaires peu pratiques mais bon on fait comme on peut, mieux vaut des AG comme ca que rien. Et les personnes qui votent contre ne sont pas mal percues, il y a meme je le rappelle à mon cher ami l'un des organisateurs du CALC ( Comité d'Action Lycéenne ) qui vote contre et qui n'est pas dénigré pour autant...

j'ai remarqué en effet que des membres des comités d'action locale était souvent contre les blocages...
Toutefois, la majorité... la majorité (ah vieille bonne majorité quand je t'aurais, on s'embrassera !! C'est le 30 mai !!!) l'emporte sur la minorité...

Alizee a écrit:

Les personnes serieuse partent quand les cours sonne ... donc a la fin pour les votes il reste ceux qui sifle et qui geule et eux bloque les lycées

Dans ce cas, ils n'ont pas beaucoup de jugeotte: Si on veut lever un blocage, mieux vaut sacrifier une heure de cours et voter le déblocage, histoire de pouvoir aller en cours le reste de la semaine. D'ailleurs, la stupidité des profs faisant (ou tentant de faire) cours pendant les AG me sidère: ce sont les seuls moments où on peut lever un blocage!

Sinon, il y a des gens "sérieux" qui votent le blocage, même si, comme Boris l'a dit, les comités de mobilisation sont souvent très partagés quant à ce moyen d'action... Simplement, eux laissent leurs opposants s'exprimer à leur guise.

les laissent s'exprimer à leur guise, of course : certains sont plus ou moins tolérants...

Boris Decan a écrit:

les laissent s'exprimer à leur guise, of course : certains sont plus ou moins tolérants...

Je pense que c'est un reflet de la société actuelle...

Ma foi, Boris, on dirait que tu es tombé sur un beau paquet d'abrutis.
Je te palins sincèrement...

La tolérance des bloqueurs, ça me fait doucement rigoler.
J'ai fait une fois une AG pour défendre la loi Pécresse et j'ai eu droit à des cailloux. Vive la tolérance!

Le blocage est un acte illégal, je ne vois pas pourquoi on se soummettrait au jeu d'une minorité de Troskystes et de glandeurs.

Petit clin d'oeil au sujet : sur chambéry, la manifestation qui persistait toujours et encore aux alentours de 1000 manifestant a fini par faire... 40 personnes dans les rues hier! Un bide total, signant l'arrêt théorique de la mobilisation... ce que refuse d'entendre le comité d'action lycéenne de Chambéry (CALC)

demain c'es repartie pour un tour ...
manif prevu partout en France et moi je serais en cours
pour une fois

John Galt, sois tu es vraiment mal tombé, soit je suis très bien tombée (ou les deux).

A Reims, pendant le blocage contre la loi LRU, nous n'avons pas connu tout ça. Il n'y a pas eu d'affrontement entre bloqueurs et anti-bloqueurs. Certes, il y au des cafouillages et des irrégularités scandaleuses dans les 2 premières AG de blocage, mais ça s'est arrangé dès que le comité anti-blocage s'est mis en place et qu'il a été décidé que la tribune serait dorénavant composé d'un militant de l'UNEF, d'un étudiant indépendant et d'un anti-bloqueur.

Quant à la légalité du blocage, difficile de prendre position, tout dépend de la façon dont il a été mené:
L'argument défendant l'illégalité (et même l'inconstitutionnalité) du blocage est la rupture de la continuité du service publique. Cependant, un blocage correctement mené échappe à cette illégalité pour deux raisons:
- La première est l'instauration de ce qui ressemble fort à un service minimum: accès à la bibli (facs) ou au CDI (lycées) , continuité des cours de prépa (lycées) ou des cours préparant à un examen national (facs).
- La deuxième est que les AG sont démocratiques (je parle toujours d'un blocage correctement mené), et que ce sont donc les usagers même de ce service public qui ont décidé de s'en priver.

Pour le "droit" de grève des lycéens, merci délégué flash:

Citation :

"Droit de grève":Le décret n°91-173 du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des élèves des E.P.L.E ne prévoit pas l'existence d'un droit de grève pour les lycéens. Ce même décret prévoit en revanche l'obligation d'assiduité aux cours.

Le décret a été signé par le ministre de l'Education Nationale de l'époque, Lionel Jospin qui a bien agi sur le coup.

Je pense que tu es plutôt bien tombé, nous les blocages ont toujours été tendu et mon lycée n'est pas un cas isolé.

John Galt a écrit:

Pour le "droit" de grève des lycéens, merci délégué flash:

On a l'adresse de notre forum dessu

Enayr a écrit:

Petit clin d'oeil au sujet : sur chambéry, la manifestation qui persistait toujours et encore aux alentours de 1000 manifestant a fini par faire... 40 personnes dans les rues hier! Un bide total, signant l'arrêt théorique de la mobilisation... ce que refuse d'entendre le comité d'action lycéenne de Chambéry (CALC)

normal, tout le monde a retenu la date d'aujourd'hui et peu celle de mardi... faute de com certes. Merci de ne pas nous faire passer pour des crétins non plus ^^

Quant au non-droit de grève, ma foi on prend le gauche Si on ne peut pas faire la grève, alors pk ne pas écouter nos premieres contestations qui n'étaient elles pas de grève: Pétitions, Tracts... ?

John Galt a écrit:

Pour le "droit" de grève des lycéens, merci délégué flash:

Citation :

"Droit de grève":Le décret n°91-173 du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des élèves des E.P.L.E ne prévoit pas l'existence d'un droit de grève pour les lycéens. Ce même décret prévoit en revanche l'obligation d'assiduité aux cours.

Je répète ce que j'ai déjà dit: oui, il existe une obligation d'assiduité pour les lycéens et non, il n'existe pas de texte qui accorde le droit de grève aux lycéens spécifiquement. Mais:
1° L'obligation d'assiduité comporte une liste non exhaustive de dérogations, l'inspecteur académique pouvant l'étendre. La légalité du droit de grève dépend donc de ce dernier.
2° Le droit de grève est une règle constitutionnelle, son autorité prévaut sur celle d'un décret. Reste à savoir si ce droit s'applique ou non aux lycéens (pour différente raison que j'ai déjà précisées, je pense plutôt que non).
Bref, la solution n'est pas claire (contrairement à ce que veut naturellement nous faire croire l'éxécutif), on pourrait débattre des heures dessus.

Les lycéens comme les étudiants ne sont pas salariés, il est donc hypocrite qu'ils aient le droit de grève.

Les étudiants et les lycéens sont des travailleurs intellectuels... Donc il serait logique de leur attribuer le droit de grève.

Ce ne sont pas des travailleurs, ils ne produisent pas et n'ont pas de salaires.
Le droit de grève est un sacrifice pour les salariés alors que ce n'est nullement le cas pour les lycéens et les étudiants.
Le droit de grève perd dans ce cas là tout son sens.
Surtout que rien n'empêche de manifester hors des heures de cours.

John Galt a écrit:

Le droit de grève est un sacrifice pour les salariés alors que ce n'est nullement le cas pour les lycéens et les étudiants.

Faux. On sacrifie quand même des heures de cours!

Et puis, je me repete, pourquoi refuser le droit de greve aux lycéens quand on les a acculés a utiliser cette seule et derniere solution?

Ce ne sont pas des travailleurs mais ce sont des travailleurs INTELLECTUELS ... car comme te le fais constater lily, les lycéens font le sacrfice de leurs heures de cours, et on peut assimiler le salaire à leur note...

c'est stupide! Le dictionnaire définit la grève comme l'"arrêt temporaire et collectif du travail visant à signifier un mécontentement"

Donc autoriser un droit de grève revient à autoriser l'absence de cours sans raison autre que le "mécontentement", de boycotter le lycée pour manifester, sans aucune sanction! les cours se rattrapent, pas le salaire! Et ici tous les premiers grévistes seront traités de manipulateurs!

Citation :

Le dictionnaire définit la grève comme l'"arrêt temporaire et collectif du travail visant à signifier un mécontentement"

Et alors qu'y a-t-il de stupide à occtroyer le droit de grève aux étudiants ?

Citation :

de boycotter le lycée pour manifester, sans aucune sanction! les cours se rattrapent, pas le salaire

Ca c'est toi qui le dit... Je pense qu'une heure de cours est aussi importante que la rémunération d'un salarié...

Citation :

Et ici tous les premiers grévistes seront traités de manipulateurs

je ne vois aucune once de logique à ce raisonnement...

moi ce qui m'interpelle c'est tous les militants de l'UNI qui se plaignent de persecutions et traitent les bloqueurs de minoritaires et groupusculaires.
N'hésitez pas à allez cherche votre immense majorité de lycéens non grévistes qui vous applaudiront à tout rompre

je n'ai jamais dit que nous avions une "immense minorité", mais quand tu vois qu'un lycée entier est bloqué par 6 personnes, et que 1000 élèves disent "classe, on va allez se faire des demi-pêche en attendant midi", car ils pensent qu'ils n'ont plus rien à faire, c'est minable.

Les lycéens vont au lycée pour travailler, et ce sont les bloqueurs qui les empêchent d'y aller.