Quel lycée pour demain ?

Citation :

2. L'image des voies professionnelle et technologique

Je peux déjà dire que cette question va avec celle de l'orientation... Mais bon ceci dit, je pense qu'il faudrait peut-être y inclure la Démocratie Lycéenne et la représentation des élèves au sein de leur lycée. Ce n'est qu'une idée comme ça... Après ça vaut ce que ça vaut. Et comme le signale Tôtô plus haut, la question du financement se pose également (Car ce n'est pas en réorganisant les bourses aux dépends des personnes à mobilités réduites que le gouvernement démocratisera l'Education Nationale).

Oui, comme l'a dit Benitus, il s'agit de la Réforme du Lycée, projet entrepris au niveau national par M. Darcos.

Comme l'a dit Toto, les trois premiers points se regroupent : C'est parce qu'on a une mauvaise image des filières (technologiques et professionnelles mais aussi générales) qu'on s'oriente mal et qu'il y a donc des déséquilibres entre les filières.

Pour préparer à l'enseignement supérieur, il faudrait sans doute habituer les lycéens à travailler en autonomie, comme cela se fait déjà au sein des TPE, en multipliant les exposés...

Sur l'organisation du temps scolaire, je serais assez pour travailler un peu moins par semaine et prendre sur les vacances scolaires. Une réforme qui va sans doute être dur à faire passer mais qui est sans doute nécessaire.

Tõtõ a écrit:

Et s'il y a de bonnes idées, il y a le financement nécessaire qui suivra ? ^^

Je ne sais pas du tout comment ce travail avec le CAVL va remonter au niveau national. Est-ce que le Recteur peut mener des actions suite à nos idées ? Je ne pense pas que c'est demain que cela sera fait mais peut-être plus tard ...

1. Evidemment qu'il y a déséquilibre ! Personnellement, j'ai passé mon bac S pour intégrer juste après... une hypokhâgne BL (classe prépa lettres et sciences sociales). Or, je ne suis pas sûre qu'il y ait eu beaucoup de bacheliers L qui aient réussi à rentrer en maths sup/math spé.

Comment régler le problème ? Je n'en sais strictement rien. Peut-être limiter l'accès des bacheliers S aux filières littéraires de l'enseignement supérieur.

2. L'image des voies pro et technologiques varient beaucoup d'une filière à une autre : D'un côté il y a quelques filières très prestigieuses, comme par exemple les arts appliqués ou encore l'ébénisterie d'art et de l'autre de vraies voies de garage.

Comment régler le problème ? Pour moi il faudrait mettre une sélection plus stricte à l'entrée des "formations poubelles". La sélection pourrait se faire sur les résultats scolaires bien sûr, mais aussi sur un entretien de motivation ou encore une période d'essai pendant laquelle le candidat pourrait faire ses preuves.

3. L'orientation, grande question... A priori, il faudrait répondre à 2 questions :
a) Que veut faire l'élève ?
b) Que peut-il faire ?

Or il n'est évident de répondre à aucune de ces 2 questions, la première parce qu'à 15-18 ans on ne sait pas forcément encore ce qu'on veut faire, le choix est difficile, il y a des voies qu'on a jamais tentées et d'autre dont on ignore même l'existence. La deuxième car on peut avoir de très bonnes ou de très mauvaises surprises : Il y a plein de bons élèves qui se cassent la figure en prépa car il n'avaient jamais eu besoin de travailler avant (ex: moi) et pas mal d'élèves moyens, voire mauvais, qui se révèlent une fois qu'ils ont trouvé ce qui leur plait. Bref, d'après moi, ça ne sert à rien d'organiser un suivi quelconque derrière chaque élève, sauf s'il le demande, car personne ne peut savoir à sa place ce qu'il veut faire et on ne sait jamais comment quelqu'un va évoluer à l'avenir. L'orientation, quand on a pas une idée précise de ce qu'on veut faire, sera toujours de toute façon une histoire de tâtonnements. En revanche, il faudrait que les informations soient faciles d'accès. En clair, moins de CPO dans les collèges/lycées mais des CIO qui ouvrent en dehors des heures de cours. Qui plus est, il serait bon qu'on puisse avoir accès à l'information sur toutes les formations possibles, et pas seulement celles du coin, comme c'est trop souvent le cas.

4. Question trop vague. On ne peut pas préparer à l'enseignement supérieur en général. Les attentes et difficultés ne sont pas du tout les même entre une classe prépa, la fac, une école supérieure, un IUT ou encore un BTS. Sur ce point, je pense que ça dépend beaucoup plus du profil du lycéen que d'une quelconque préparation.

5. NSPP