le savoir pour tous, la réussite pour chacun !!

Alors que près de 15% des élèves qui entrent aujourd’hui au collège ont de très graves lacunes dans les domaines de l’écriture, de la lecture et du calcul, le Gouvernement a mis en place depuis huit mois des mesures innovantes pour remédier à cette situation. Le Chef de l’Etat souhaite également un retour à l'enseignement des "fondamentaux ».


Vers un retour à l'enseignement des "fondamentaux" à l'école.

A l’occasion de la visite d’une école primaire à Périgueux, en compagnie du ministre de l’Education Xavier Darcos, vendredi 15 février, le président de la République a prononcé un discours sur le thème de l’école et de la réforme de l’enseignement primaire.

Le Chef de l’Etat souhaite ainsi « qu'on revienne à l'essentiel, aux « fondamentaux » de l'école ».
Les « nouveaux programmes de l'école primaire présenteront en quelques pages, dans un langage évitant tout jargon, l'ensemble d'un cursus disciplinaire désormais recentré sur le français et les mathématiques ». Ils « donneront la priorité absolue à la maîtrise de la langue » : vocabulaire, orthographe et grammaire seront remis à l’honneur.
"De façon générale", a-t-il poursuivi, "dans toutes les disciplines, l'accent est mis sur la mémorisation de connaissances et de compétences clairement identifiées, dont on pourra facilement vérifier l'acquisition".
Le Président de la République propose également de faire de l'école maternelle « le lieu d'un véritable apprentissage de la langue orale » : « car il est impossible d'apprendre à lire et écrire, tout aussi impossible de compter et de calculer, si l'on ne sait déjà parler correctement ».



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Le gouvernement a déjà mis en place plusieurs mesures mieux organiser le temps de travail des élèves de primaire et renforcer l’aidée apportée pour ceux qui en ont le plus besoin.

il faut réinstaurer le respect ! Certaines familles ne savent pas l'apprendre alors peut-être que l'école doit le ré-apprendre ! Avec nos parents, cela a très bien marcher et ils n'en sont pas morts

Et les sévices corporels aussi ? Un peu de sérieux quand même. L'école est là pour enrichir les connaissances des élèves, voire aiguiser son sens critique mais pas pour les élever. Des organisations peuvent essayer de s'en charger mais ce n'est pas le rôle de l'école !

L'école est la pour faire apprendre le savoir et les savoir-faire... pas le savoir-être en intégralité !

Quelle annonce, savoir parler, lire, écrire, compter ... C'est la priorité de tous, et c'est un devoir pour l'école que d'apporter ces connaissances. Après c'est la manière de l'enseigner qui importe, je ne pense pas que le "bourrage de crâne" soit efficace. Ce projet est un objectif, à voir comment ils désirent l'appliquer. D'où l'ambiguïté de la réponse, on peut être pour le fond et contre la forme ...

Le "bourrage de crâne" est utilisé jusqu'au lycée...

L'école primaire se doit aujourd'hui d'avoir un but différent. Tout en conservant certain point important, comme l'histoire ou d'autre activité ludique ("découpage", "collage", peinture... : activité adapté à l'enfant), le Français et les Maths doivent être le centre de l'éducation de l'élève. Après, ils l'ont précisé, l'enseignant choisira sa propre méthode, tant qu'il respecte le programme.

Et maintenant, j'invite tout le monde à aller faire un stage dans des écoles primaires aujourd'hui : en ZEP, les profs se font cracher dessus (et encore, je modère mes propos), mais dans les écoles de la ville, ce phénomène arrive aussi.


Nous avons besoin d'intégré un processus de "civilisation" chez les plus jeunes. Et si les parents ne savent pas le donner, les professeurs doivent pouvoir le faire (en interdisant tout chatiment corporel bien sur!)


Je parle en connaissance de cause, sorti de la primaire, les élèves vont au collège.. et on aperçoit une augmentation de violence chaque année dans les classes de 6ème.

Jusqu'au lycée je n'appellerai pas ça du "bourrage de crâne" à partir du moment où il y a de la réflexion et de la compréhension dans ce qui est demandé, le tout "par coeur" est du bourrage de crâne, le reste est plus intéressant.

Ensuite l'irrespect des professeurs, c'est un phénomène parmi tant d'autre ou c'est une partie visible de la dégradation des relations d'homme à homme. La réponse est d'importante dans le sens où la solution à apporter ne sera pas la même, dans l'école ou à l'extérieur, l'autorité du corps professoral ou un projet plus vaste qui devrait résoudre les divers problèmes d'exclusion, de pauvreté ...

C'est vrai que les cours au lycée sont plus axés sur la réflexion personnelle que sur le simple apprentissage bête et méchant d'une leçon, surtout dans les filières littéraires et économiques et sociales, mais pas seulement ! Même en S, on apprend à aguiser son esprit logique !

Quant au problème de respect, les professeurs doivent bien sûr savoir se faire respecter et garder leur autorité mais tout en restant prudents et en évitant les abus ! L'école ne doit pas accueillir toutes les tensions qui peuvent exister en dehors, au contraire elle doit les faire toutes oublier et aider à se sentir au-dessus. Le retour d'une certaine rigueur paraît plus une mesure démagogique qu'autre chose.

Le bourrage de crâne reste toujour là, dans certaine matière bien sûr (liste de voc en langue par exemple, et les verbes irréguliers (on en a bouffé pendant pas mal d'année, mais certain professeurs continuent l'apprentissage jusqu'en terminale)


Après, il faut voir l'évolution : on est dans un société de plus en plus individualiste, alors des valeurs comme le respect des autres disparait. le respect va, bien entendu, dans les deux sens. Alors le professeur, s'il respecte ses élèves, doit être respecté par ces derniers. C'est le principe de base d'une vie en communauté. Apprenons aux enfants dès leur plus jeune âge à respecter les autre, et je pense qu'une partie de l'ultra-individualisme croissant disparaitra.

En effet, dans certains cours on continue à apprendre les verbes irréguliers ou les déclinaisons mais les professeurs basent rarement leurs cours exclusivement sur ça. Il s'agit plutôt d'un simple rappel, assez bref, en début d'année.

Les professeurs ne doivent certes pas se faire marcher sur les pieds et être totalement laxistes, emprisonnés dans un culte de l'enfant-roi. Ils doivent savoir conserver une certaine autorité mais pour autant ce n'est pas à eux d'apprendre le respect aux élèves. Il s'agit du rôle des parents. A la limite, quand l'autorité parentale a montré ses limites, des associations peuvent prendre le relais mais, je le répète, il ne s'agit pas là du rôle des professeurs.

On apprend la civilité à travers de nombreuses règles. Si les parents, par peur de répression judiciaire ou de la DASS, donnent tous les pouvoir à l'enfant, ces derniers ne pourront et n'auront jamais de pouvoir, ni d'autorité sur lui.

Les associations, c'est beau, c'est bien, mais elles ne sont pas présentes partout, ne se manifestent pas forcément de la même façon, et ne sont pas gratuites (même si pour une majorité l'adhésion est presque "donnée", certains services ne sont pas à la portée de toutes les bourses).

L'école doit permettre à l'enfant d'être socialisé selon des valeurs communes à chaque individu de notre société. Et pour cela, l'école doit intervenir, que ce soit à travers les instituteurs, qui enseigneront la citoyenneté, ou par d'autre éducateurs et intervenants, qui enseigneront le respect de chacun, en tant qu'être humain. Tout en bannissant les mauvais exemples, en réprimandant toute forme de violence.

Peut être qu'il serait plus simple de le faire à l'extérieur de l'école, si certaines situations sociales étaient différentes ...

Cela n'est pas dit dans l'article d'Alizée mais il me semble que cette loi veut aussi imposer le chant de la Marseillaise en début de chaque cours. Il faudra me dire depuis quand cela permettrait de mieux éduquer les élèves.