alizee.baud V.I.P
Nombre de messages : 2777 Age : 36 Localisation : Academie de grenoble Date d'inscription : 04/02/2007
| Sujet: Un logiciel pour lutter contre la déscolarisation Dim 6 Sep 2009 - 1:55 | |
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- Un logiciel pour lutter contre la déscolarisation en Pays de la Loire
Un logiciel appelé "Jasmin" a été mis en place dans 400 établissements scolaires des Pays de la Loire afin de faciliter la détection des élèves déscolarisés et de leur venir en aide dans des délais très courts, a-t-on appris auprès du rectorat de Nantes.Unique en France, Jasmin (pour Jeune de l'académie suivi par la mission insertion de Nantes) permet d'identifier tout au long de l'année les jeunes de collèges et lycées qui se déscolarisent.Développé par les informaticiens du rectorat, Jasmin est remis à jour chaque nuit en fonction des inscriptions dans les 400 collèges et lycées de la région.Si un jeune est signalé sans solution scolaire, le dernier établissement dans lequel il était scolarisé va l'appeler pour savoir où il en est."Le but est de s'assurer" que ces jeunes "ont un devenir", explique Nicolas Madiot, coordinateur académique de la Mission générale d'insertion.Certains seront peut-être dans des structures en dehors de l'Education nationale, en apprentissage ou en lycées agricoles, mais d'autres encore seront sans solution.Un travail de vérification que les établissements devaient auparavant effectuer pour chaque élève non réinscrit chez lui... pour découvrir parfois qu'il était scolarisé dans un autre lycée à proximité."Le but est de limiter le nombre d'appels et de consacrer du temps aux élèves vraiment en difficulté, de s'assurer aussi que l'on a essayé de prendre contact avec lui pour proposer quelque chose", explique M. Madiot.Pour ceux qui resteront sans solution immédiate, la Mission générale d'insertion les prendra en charge pour élaborer avec eux un projet d'avenir.Dès mercredi, le logiciel a ainsi identifié 600 élèves sur la région, et si 400 d'entre eux avaient trouvé une solution en dehors de l'Education nationale, 200 cas sont en cours d'examen pour leur trouver une solution adaptée.Une quinzaine de jeunes sont déjà pris en charge par la MGI "alors qu'habituellement on en a zéro en début d'année", note Nicolas Madiot. source:vousnousils | |
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