Communiqués de presse

L'UNL considère par ailleurs que les DHG, qui découlent directement de cette
politique, prévues pour le fonctionnement des établissements à la
rentrée 2008 sont dramatiquement insuffisantes. La baisse du nombre
d'heures d'enseignement va engendrer encore davantage de suppressions
d'options et de classes surchargées dans nos lycées. En tant que
premier syndicat lycéen, l'UNL s'y oppose fermement et mobilise ses
fédérations dans les mouvements locaux très suivis qui associent dans
les académies enseignants, parents et lycéens, depuis maintenant
plusieurs semaines.



C'est pourquoi l'UNL appelle les lycéens à se mobiliser en masse lors
des manifestations du jeudi 27 mars qui auront lieu dans les grandes
villes. Les élèves s'attacheront à établir un rapport de force qui leur
permette de peser dans le débat et d'obtenir des moyens supplémentaires
pour l'année scolaire à venir. Le gouvernement doit entendre très
rapidement les revendications unitaires du monde éducatif qui
s'exprimeront à nouveau avec force le 27 mars, et cesser de pratiquer
une politique éducative guidée par la seule rigueur budgétaire rejetée
par les lycéens.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

L'UNL considère que la baisse des Dotations Horaires Globales (DHG), prévues pour le fonctionnement des lycées pour l'année 2008 va engendrer encore davantage de suppressions d'options et de classes surchargées dans nos lycées. Lors du meeting national des établissements en lutte qui se déroulait aujourd'hui à la Bourse du Travail à Paris, l'UNL a rappelé sa détermination à lutter dans l'ensemble de ses fédérations contre les suppressions de postes et les baisses dramatiques des DHG dans les lycées.

L'UNL réaffirme également aujourd'hui ses propositions pour une réforme du lycée, contenues dans son Texte d'Orientation voté par son Congrès National. Cette réforme est nécessaire mais ne peut en aucun cas se préparer sans les lycéens. Si une évolution qui aille dans l'intérêt des élèves doit impérativement prendre leur avis en compte, elle ne sera cependant réalisable qu'avec les moyens nécessaires au fonctionnement normal de l'Education Nationale que les lycéens exigent par leur mobilisation actuelle.

Parce que nous ne pouvons accepter cette politique éducative qui privilégie les intérêts économiques au détriment du droit à la réussite de tous les lycéens, l'UNL, premier syndicat lycéen, se mobilise actuellement avec l'ensemble de la communauté éducative dans les lycées et appelle les lycéens à continuer la mobilisation lors des manifestations du jeudi 27 mars qui auront lieu dans les grandes villes, notamment à Paris à 13h30 à Luxembourg, pour protester contre cette nouvelle dégradation de nos conditions d'études.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Les lycéens étaient mobilisés aujourd'hui dans la plupart des grandes
villes pour lutter contre la dégradation de leurs conditions d'études.
Ils étaient aujourd'hui plus de 6 000 manifestants, venus de tous les
lycées mobilisés d'Ile-de-France, à défiler dans les rues parisiennes
de Luxembourg jusqu'au Ministère de l'Education Nationale.

Aujourd'hui,6000 lycéens franciliens ont défilé dans les rues, pour défendre un
service public d'éducation de qualité et lutter contre le démantèlement
de l'Education Nationale, notamment contre les suppressions de postes
d'enseignants et la baisse de Dotation Horaire Globale dans de nombreux
lycées. Ce chiffre est pour l'UNL une preuve que les lycéens se sentent
concernés par ces problèmes qui les touchent directement et que le
gouvernement doit prendre en compte leur avis .

L'UNL continuera donc la mobilisation et demande donc l'ouverture d'un
véritable dialogue avec le gouvernement ; qui devra répondre aux
questions des lycéens notamment en ce qui concerne la réforme du Bac
Pro et des moyens donnés à l'enseignement secondaire en général. Le
gouvernement doit obligatoirement engager un débat en présence, des
principaux concernés que sont les lycéens, de l'ensemble de la
communauté éducative, et du Ministre de l'Education Nationale, afin
d'obtenir les moyens nécessaires pour un système éducatif performant
qui vise la réussite de tous les élèves.

En attendant, l'UNL appelle tous les lycéens à se réunir en assemblées
générales et à se mobiliser mardi 1er avril dans toute la France, afin
d'interpeller le gouvernement sur sa dangereuse politique éducative.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Alors que le ministère de l’Education Nationale annonce une modification du
calendrier des épreuves anticipées du bac L correspondant à ses
attentes, l’UNL espère que ce premier pas en avant l’amènera à revoir
sa copie sur les réformes en cours ainsi que sur sa politique de
restrictions budgétaires dans l’Education Nationale. Après une semaine
de forte mobilisation et à la veille de nouveaux mouvements dans les
lycées l’UNL demande donc à être reçue très rapidement par Xavier
Darcos.

Les lycéens ont montré le jeudi 27 mars et lors des
mobilisations unitaires dans les académies leur détermination à faire
valoir leurs revendications de rétablissement des moyens supprimés pour
la rentrée 2008. L’UNL demande à rencontrer le ministre de l’Education
dans les jours qui viennent pour porter la voix des lycéens. Il est en
effet impératif d’entamer un vrai dialogue sur les attentes des élèves,
qui ne se limite pas comme cela a été le cas jusqu’ici, à des
assurances que le Service Public d’Education ne souffrira pas des
suppressions de postes alors que chacun constate le contraire dans les
établissements.

L’UNL se félicite par ailleurs de la décision du ministère d’étaler les
épreuves anticipées du baccalauréat littéraire sur 2 jours au lieu
d’un, comme elle l’avait demandé ces dernières semaines notamment lors
de la dernière séance du Conseil Supérieur de l’Education (CSE). En
effet, il était inacceptable que des lycéens passent leur premier
examen de grande envergure dans de telles conditions. Il faut cependant
souligner que la situation n’a pas évolué pour les autres séries,
particulièrement les élèves en série S qui ont dans le calendrier
actuel jusqu’à 8h d’épreuves dans la même journée. Il importe donc
maintenant de s’appuyer sur cette première avancée pour obtenir que
soient rééquilibrées également ces calendriers.

L’UNL espère qu’il s’agit là de l’amorce d’un changement de méthode de
la part du ministère qui devrait le conduire en toute logique à
apporter d’autres réponses claires aux problématiques qui touchent
actuellement de très près les lycéens, à savoir la réforme du
baccalauréat professionnel, la future réforme du baccalauréat général,
et bien sûr les milliers de suppressions de postes entraînant
aujourd’hui la forte mobilisation lycéenne que nous connaissons.

L’UNL, premier syndicat lycéen, demande donc à Xavier Darcos de choisir
réellement la voie de la concertation avec les élèves sur le budget de
l’Education Nationale et les réformes à mener, sans quoi le mouvement
lycéen entamé dernièrement s’amplifiera très rapidement à partir de la
prochaine journée d’action nationale du mardi 1er avril.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Les lycéens étaient nombreux à se mobiliser aujourd'hui 1er Avril, à Paris
et également dans de nombreuses villes de province. Une délégation de
lycéens a été reçue à l'issue de la manifestation parisienne mais
malheureusement, force est de constater que les revendications
lycéennes n'ont pas été entendues.

L’UNL se félicite du succès de la mobilisation d’aujourd’hui, mardi 1e avril, où près de 15
000 lycéens étaient présents lors de la mobilisation parisienne. Des
villes telles que Montpellier, Toulouse, Lille ou encore Valence ont vu
également une importante mobilisation lycéenne. De nombreuses
assemblées générales sont maintenant organisées dans les établissements
pour débattre et décider de quelle manière sera continué le mouvement.

Ne pouvant plus fermer les yeux sur l’importance des mobilisations dans
toute la France, le ministère de l’Education a reçu une délégation des
syndicats aujourd’hui, dont l’Union Nationale Lycéenne faisait partie,
mais celui-ci n’a pas véritablement écouté les revendications des
lycéens et n'a pas apporté de réponses concrètes à leurs légitimes
inquiétudes.

C’est pour cette raison que l’UNL, premier syndicat lycéen, appelle
donc à continuer la mobilisation, en participant notamment aux
manifestations prévues le jeudi 3 avril dans tout le pays afin que le
ministère engage un véritable dialogue avec les lycéens sur le budget
de l'Education Nationale et sur les réformes à mener.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

L'Union Nationale Lycéenne, premier syndicat lycéen, appelle à poursuivre et
amplifier demain jeudi 3 avril la dynamique de mobilisation lycéenne
pour lutter contre le démantèlement de notre Service Public d'Education
et exiger le retour des moyens supprimés à la rentrée 2008 dans nos
lycées.

L'UNL appelle tous les lycéens à se mobiliser demain
pour s'opposer à la logique comptable qui préside à la politique
éducative du gouvernement. Les 8830 suppressions de postes dans
l'enseignement secondaire vont détériorer encore davantage les
conditions d'études des élèves, sacrifiant ainsi l'objectif de réussite
de tous, pourtant censé être l’un des buts principaux de l'Education
Nationale.

Les lycéens ont montré la force de leur mobilisation et leur conscience
des enjeux le jeudi 27 mars et le mardi 1er avril, dans les
manifestations et mobilisations académiques unitaires. Ils sont
déterminés à revendiquer à nouveau jeudi le retour des postes
supprimés. Il est désormais temps pour le ministère de tenir compte de
l'avis des lycéens, pourtant les premiers concernés, sur ce sujet comme
mais sur une éventuelle réforme du lycée qui ne peut se faire sans eux.

L'UNL a également pris connaissance du palmarès des lycées publié par
le ministère de l'Education Nationale. L'UNL s'étonne de l’existence
d’un tel classement, alors que le ministère se défend de pratiquer une
quelconque logique mise en concurrence des établissements. Pourtant
nous ne pouvons que constater une apparente stigmatisation de certains
établissements au profit d'autres, érigés en modèles à suivre. Ce
schéma risque à terme de conduire à une ghettoïsation de certains
lycées et donc de favoriser l'avènement d'un système éducatif à deux
vitesses.

Parce que le Service Public d'Education est menacé, l'Union Nationale
Lycéenne appelle tous les lycéens à se joindre aux manifestations
prévues demain partout en France. Le gouvernement doit enfin écouter
les revendications de la communauté éducative et engager rapidement le
dialogue sur le budget ainsi que sur les futures réformes qui
toucheront le lycée.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Alors que la plupart des manifestations lycéennes commenceront en début
d'après-midi dans les grandes villes, l'Union Nationale Lycéenne peut
déjà constater l'amplification de la mobilisation sur toute la France
ce jeudi. Des actions ont notamment ont lieu dans de nombreuses villes
telles que Tourcoing, Grenoble, Blois, Toulon, Montpellier, Annemasse,
ect... On dénombre à la mi-journée environ 100 lycées bloqués dans
toute la France, notamment dans les villes citées précédemment, et
région parisienne comprise. Ce matin, des assemblées générales,
réunions d'information devant les lycées, manifestations, sittings ont
été organisés dans toute la France pour montrer la détermination des
lycéens pour le rejet des coupes budgétaires dans l'Education.

Un nouveau pas est franchi à l'occasion de cette journée d'action du 3
avril puisque les lycéens sont très mobilisés à travers toute la
France. En effet, l'UNL a pu collecter ce matin un certain nombre
d'informations qui dénotent de cette forte mobilisation. Ainsi,
l'opération « lycées morts » a Tourcoing a été massivement suivie
puisque la quasi-totalité des élèves ne se sont pas rendus en cours
aujourd'hui dans l'ensemble des lycées de Tourcoing. A Marseille, 4
lycées ont débrayé ce matin en prévision de la manifestation qui part à
14h du Vieux Port. A Grenoble, on recense plus de 5 lycées bloqués
tandis qu'à Montpellier les blocages touchent 4 lycées. A Toulon, une
énorme manifestation a rassemblée 4000 lycéens ce matin. A Brignolles,
500 lycéens ont également manifesté. Ce sont en tout 7 lycées qui sont
bloqués aujourd'hui dans le Var. A Blois, 2 lycées sont bloqués, de
même à Valence, et Annemasse où après les blocages 800 lycéens ont
manifesté ce matin en centre ville. De plus, en région parisienne la
mobilisation ne faiblit pas : à Paris, près d'une dizaine de lycées
sont bloqués (Colbert, Paul Valery, Jacques Decours, Voltaire, ect…).
Dans les autres départements d'Ile de France, les blocages se
poursuivent, comme en Essonne ou on dénombrait ce matin une dizaine de
lycées bloqués (Massy, Belmondo, Michelet, Corbeille, Etampes, ect…).
Partout ailleurs en France, des Assemblées Générales ont été organisés
dans les lycées afin de définir les actions à venir dans les prochains
jours et à la rentrée pour les académies dont les vacances commencent
samedi.

Les lycéens se sont donc mobilisés massivement ce matin pour défendre
leur droit à l'avenir et pour dénoncer les suppressions de postes de
professeurs pour la rentrée 2008, conséquence de la baisse des Dotation
Horaire Globale dans les établissements. Pendant cette matinée, les
lycéens ont aussi rappelé l'importance pour le ministère d'entamer au
plus vite des discussions avec les lycéens quant à la réforme du Bac
Pro annoncée sans concertation, ainsi que la réforme du bac général à
venir.

Cette journée de mobilisation va donc se poursuivre cet après-midi et
aux vues de la mobilisation matinale, on peut déjà prévoir que les
lycéens manifesteront en nombre dans les grandes villes cet après-midi,
notamment à Lyon, Marseille, Toulouse, Valence, et bien sûr Paris, pour
protester contre le démantèlement du service publique d'éducation.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Le succès de la de mobilisation lycéenne d’aujourd’hui qui a vu des
milliers lycéens manifester pour défendre leur droit à l'avenir est
incontestable. A Paris, près de 17 000 lycéens ont battu le pavé tandis
qu’ils étaient environ 1200 à Valence, 4000 à Grenoble, 2000 à Toulouse
et près de 4000 manifestants à Toulon. Près de 100 lycées étaient
bloqués ou perturbés aujourd’hui tandis que dans d’autres
établissements, des assemblées générales étaient organisées. Après un
tel succès, l’UNL appelle les lycéens à redescendre a nouveau dans la
rue le jeudi 10 avril afin que le ministère prenne en compte leurs
revendications.

L'UNL constate que la mobilisation contre
les suppressions de postes prend encore de l'ampleur aujourd'hui. En
effet, la mobilisation lycéenne est encore plus forte que la journée du
1er avril. Des assemblées générales ont également eu lieu dans des
dizaines de lycées aujourd’hui pour déterminer la suite des actions à
organiser.
Les lycéens sont mobilisés depuis maintenant plusieurs semaines pour la
sauvegarde du service public d'Education. Ils attendent des réponses et
des garanties pour permettre la réussite de tous les jeunes au lycée.
L’UNL juge irresponsable les suppressions de milliers de postes dans
l’éducation nationale pour la rentrée prochaine. Ces mesures sont en
effet la première cause d’échec des élèves au lycée. Le suivi
individualisé est rendu impossible, et les suppressions d’options et
les classes surchargées détériorent les conditions d’études des
lycéens.

Il est nécessaire que des réponses claires soient apportées le plus
rapidement possible par le ministre de l’éducation nationale. Celui-ci
doit engager une réelle concertation avec les lycéens et leur donner
des garanties concrètes sur le service public d’éducation en France. Le
ministre doit enfin écouter les légitimes inquiétudes lycéennes et
s'ouvrir au dialogue, sans quoi la mobilisation s'amplifiera. L'UNL
s'étonne de constater par voie de presse qu'elle sera reçue par le
ministre Darcos alors qu'à l'heure actuelle, aucun contact officiel n'a
été établi avec les lycéens.
L’UNL appelle donc les lycéens à se rassembler en assemblées générales
mardi et à poursuivre la mobilisation et se joindre aux cortèges le
jeudi 10 avril dans toute la France afin de lutter contre le
démantèlement du service public d’Education. L’organisation des
Assemblées Générales doit également se poursuivre dans les jours
prochains afin que les lycéens puissent débattre dans leur
établissement des moyens d’action à adopter.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Après le succès de la manifestation du jeudi 03 avril qui a vu plus de 15 000
lycéens défiler à Paris, l'UNL appelle les lycéens à la mobilisation le
mardi 8 à Paris et le jeudi 10 avril dans toute la France. Les élèves
doivent désormais montrer leur capacité à inscrire le mouvement lycéen
dans la durée pour obtenir satisfaction alors que les vacances
commencent dans plusieurs académies dès la fin de la semaine. L'UNL
dénonce également la répression croissante des lycéens mobilisés
pacifiquement pour défendre leur Education et réaffirme ses
revendications, le rétablissement des moyens supprimés constituant le
préalable d'une véritable réforme de l'Ecole.

Les lycéens ont montré cette semaine de leur détermination en participant de plus
en plus aux mobilisations et manifestations dans de nombreux
établissements et un nombre croissant de villes. Alors que le
gouvernement compte sur les vacances pour arrêter la mobilisation,
l'UNL appelle à passer ce cap comme cela avait été fait en 2006 lors du
mouvement contre le CPE, les académies se relayant dans le mouvement.
C'est ainsi que les élèves obtiendront gain de cause et verront leurs
revendications satisfaites.

Mais l'UNL s'inquiète également de la répression qui s'abat sur des
manifestations de la part des forces de l'ordre. Ce matin même à
Arpajon dans l'Essonne, des gaz lacrymogènes et des tirs de flashballs
ont été utilisés par les policiers contre des lycéens qui défilaient
pourtant sans débordement. Ce genre d'incident a malheureusement
tendance à se multiplier. Aussi, l'UNL prévient le gouvernement que la
répression violente et démesurée de lycéens qui défendent leurs
légitimes revendications ne peut que dégrader le climat dans les
établissements et doit cesser sans attendre.

Si les lycéens toujours plus nombreux réclament aujourd'hui dans la rue
le retour des postes supprimés à la rentrée 2008, c'est que les lycées
se trouvent dans une situation d'urgence. Loin de croire que la
question des moyens soit la seule à devoir être examiner pour changer
le système éducatif comme le ministère cherche à le faire croire, l'UNL
constate qu'actuellement les moyens que réclament les élèves sont
indispensables pour maintenir des effectifs vivables dans les classes,
des options et des dispositifs de suivi individualisé. L'UNL appelle
donc de ses vœux une réforme du lycée sur laquelle elle a des
propositions à défendre mais considère qu'elle ne peut se faire sans
concertation et sur la base de suppressions massives de moyens pour
réaliser des économies budgétaires sur le dos des lycéens.

En conséquence, l'UNL appelle les lycéens à poursuivre leur mouvement
et à se joindre massivement aux manifestations dès mardi prochain à
Paris et dans toute la France le 10 avril.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

L'UNL appelle les élèves à poursuivre la mobilisation mardi à Paris et dans
toute la France le jeudi 10 avril de manière unitaire avec les
professeurs et les parents d'élèves. L'UNL juge anormal d'apprendre par
voie de presse qu'elle serait reçue par le ministère de l'Education
Nationale sur le seul sujet de la réforme du lycée. Il s'agit d'une
nouvelle preuve du mépris gouvernemental pour les revendications
lycéennes alors même que le mouvement s'amplifie partout dans le pays.

L'UNL appelle les lycéens à ne pas être dupes de la tentative de manipulation
de la part du ministère de l'Education Nationale. En effet, celui-ci
cherche à nier l'importance du mouvement des lycéens en refusant de
recevoir leur premier syndicat représentatif sur la question des moyens
alloués aux lycées. L'UNL a plusieurs fois affirmé la nécessité de
réformer le lycée et ses propositions en la matière mais considère que
recevoir aujourd'hui les lycéens sur cet unique thème relève de la
manipulation pure et simple, car c'est ignorer explicitement l'urgence
de la situation matérielle dans les lycées.

Une réforme du lycée est souhaitable mais elle suppose préalablement
des moyens suffisants pour faire fonctionner correctement les lycées à
la rentrée 2008. Le ministère ne peut persister à ignorer cette volonté
de réforme de la part des lycéens tout comme l'exigence vitale de
moyens pour l'enseignement secondaire. On a vu jusqu'ici la volonté
ministérielle de caricaturer les revendications des lycéens en tentant
de les réduire à une demande purement « idéologique »de moyens.

L'Union Nationale Lycéenne demande donc au ministre de recevoir les
lycéens sur les sujets qui les mobilisent particulièrement en ce moment
et appelle tous les lycées à se mobiliser mardi 8 avril à Paris et le
jeudi 10 avril dans toute la France pour obtenir du gouvernement la
garantie d'un service public d'éducation de qualité pour tous.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Après le succès des mobilisations de la semaine dernière, l'UNL se félicite
de la force de la mobilisation à Paris aujourd'hui où la manifestation
a réuni près de 20 000 élèves défilant pour obtenir le retour des
moyens supprimés dans les lycées. L'UNL appelle désormais à faire de la
journée du jeudi 10 avril un rendez-vous majeur pour montrer au
gouvernement la détermination des lycéens, dans un mouvement unitaires
avec les enseignants, les étudiants et les parents d'élèves. L'UNL
rappelle qu'elle entend être reçue par le ministre de l'Education
Nationale sur le sujet des suppressions de postes et non de la seule
réforme du lycée, les deux thèmes étant intimement liés.

Mobilisés depuis plusieurs semaines dans les académies, les lycéens entendent
désormais faire la démonstration de leur volonté d'obtenir satisfaction
sur les revendications nationales du mouvement. De nombreuses
Assemblées Générales ont lieu dans les lycées et des initiatives
conjointes avec le reste de la communauté éducative se multiplient. La
journée de manifestation parisienne d'aujourd'hui témoigne par
l'affluence qu'elle a connue de la montée en puissance du mouvement.

Pour peser sur le gouvernement dans le rapport de force qui est
désormais établi, l'UNL appelle les lycéens à se mobiliser massivement
et à manifester partout en France de nouveau le jeudi 10 avril pour
revendiquer leur mécontentement au sujet des suppressions de poste et
enfin se faire entendre par le ministre. Cette journée de mobilisation
verra le soutien des professeurs, des étudiants et des parents aux
lycéens dans le combat pour défendre le Service Public d'Education.

Le ministre de l'Education Nationale doit recevoir les lycéens et
accepter d'aborder les sujets qui les préoccupent. La réforme du lycée
est indispensable, elle ne peut pour l'UNL se concevoir sur la base
d'une baisse inédite des moyens qui hypothèque les chances de réussite
d'une génération.

L'Union nationale lycéenne appelle tous les lycéens à préparer dès
maintenant la mobilisation de jeudi et à être le 10 avril massivement
dans la rue pour exiger la restitution des moyens supprimés. Rétablir
les postes est possible, il s'agit d'une question de volonté politique
et les élèves ne peuvent plus maintenant entendre l'habituel discours
de dénégation du ministère.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Une mobilisation qui s'amplifie

Après avoir reçu le soutien de 16 organisations de l'éducation
nationale, regroupant notamment l'ensemble des syndicats d'enseignants,
d'étudiants, la première fédération de parents d'élèves et la ligue de
l'enseignement[1], les lycéens se sont à nouveau mobilisés aujourd'hui
aux côtés de nombreux enseignants et personnels. Ainsi, malgré les
vacances scolaires dans 12 académies, ce sont près de 60 000 lycéens
qui sont descendus aujourd'hui dans la rue pour protester contre les
suppressions de postes, la réforme du bac pro et celle du lycée, et
exiger une véritable ambition pédagogique pour le service public
d'éducation. Les rassemblements ont eu lieu dans plusieurs dizaines de
villes de France et notamment à Paris avec 35 000 lycéens mobilisés ;
ils étaient aussi 6000 à Grenoble, 3000 à Lyon, 3000 à Toulouse, 1000 à
Alès, 800 à Albi, 700 à Saint Etienne, 600 à Chambery, plusieurs
centaines à Valences etc.. On dénombrait également plus de 200 lycées
bloqués ou mobilisés aujourd'hui.

L'UNL appelle le Ministre à entendre les revendications des lycéens


L'UNL appelle solennellement le Ministre à entendre les revendications
des lycéens. Le mépris ou le paternalisme ne sauraient tenir lieu de
politique en direction des lycéens. Le Ministère ne peut faire croire
que les suppressions de postes et les réformes en cours sont dictées
par autre chose que des impératifs budgétaires. L'argument
démographique est particulièrement fallacieux. Si le Ministre
connaissait la règle de 3, il saurait qu'alors que les effectifs
augmentent de 5% dans le primaire à la rentrée prochaine, le Ministère
supprime 200 postes dans le primaire. Quant aux suppressions de postes
dans le secondaire, elles sont bien supérieures à la baisse
démographique annoncée, les chiffres officiels faisant état d'une
baisse d'effectifs de1% alors que le nombre de postes baisse de 2,5%.
Les lycéens s'inquiètent de l'absence d'ambition éducative du
gouvernement et exigent que les réformes annoncées ne soient pas
dictées par le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux
mais par l'objectif de la démocratisation et de la réussite de tous.

L'UNL rencontrera le Ministre demain pour lui présenter les
revendications des lycéens et attend que des réponses lui soient
apportées.


L'UNL soutient l'initiative des parents d'élèves le samedi 12 avril.
Elle appelle les lycéens à continuer la mobilisation dans les académies
qui ne sont pas en vacances et à rejoindre l'appel à la mobilisation
lancé par les syndicats enseignants du 1er et du 2nd degré le mardi 15
avril.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

L'UNL abordera prioritairement la question du budget et des postes en
demandant le retour de moyens décents pour préparer la rentrée 2008
dans les établissements. La mobilisation unitaire de la communauté
éducative ne cesse de grandir et rend incontournable aujourd'hui ce
sujet pour le ministère.

L'Union Nationale Lycéenne fera part également de ses exigences
concernant la réforme du Bac professionnel, au premier rang desquelles
la sauvegarde du diplôme du BEP et de la possibilité lorsque certains
élèves en ont besoin, de préparer un baccalauréat professionnel en
quatre ans sans redoublement. Enfin, l'UNL présentera des propositions
concernant la réforme du Lycée afin de faire sortir le Lycée de la
phase de régression dans laquelle il se trouve actuellement.


Les lycéens attendent de ce rendez-vous des résultats clairs et de
réels signes d'ouverture au dialogue de la part de Xavier Darcos qui
prendra, dans le cas contraire, le risque d'amplifier fortement la
mobilisation dès la semaine prochaine.

Les lycéens ont su faire preuve de responsabilité. L'UNL attend que le
ministre fasse de même. Xavier Darcos doit impérativement ouvrir de
vraies discussions sur la base des demandes des lycéens (voir le
document ci-joint). La balle est désormais dans le camp de Xavier
Darcos.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Alors que le mécontentement des lycéens va croissant depuis plusieurs
semaines, la rencontre entre le Ministre de l’Éducation Nationale et
son premier interlocuteur lycéen, l’UNL, est décevante. Le ministre
reste sourd à la principale revendication lycéenne qu’est le
rétablissement des moyens supprimés pour la rentrée prochaine.

L'UNL en appelle désormais au Premier Ministre pour que soient rétablis les
postes supprimés au budget 2008 de l’Éducation Nationale et annonce
qu’elle poursuivra la mobilisation jusqu'à ce que le gouvernement
entendent raison et cesse sacrifier sur l’autel de l’économie l’avenir
de toute une génération d’élèves.
L’UNL a relayé les revendications des lycéens sur le retour de moyens
décents pour l’Éducation Nationale face auxquelles le Ministre a répété
qu’il ne possédait pas de marge de manoeuvre suffisante pour satisfaire
cette exigence pour l’École. En conséquence, nous nous tournons vers le
chef du gouvernement afin qu’il prenne la mesure des attentes de la
communauté éducative et apporte des réponses concrètes au problème
central des coupes budgétaires.
L’UNL note cependant une volonté d’ouverture du dialogue de la part du
Ministre sur la réforme du Bac Pro et du Lycée général tout en refusant
que les suppressions de moyens en constituent le préalable. Les lycéens
seront associés aux discussions avec le Ministère, les enseignants et
les parents d’élèves sur les modalités d’application de la réforme,
notamment sur l’avenir du BEP.

Malgré quelques avancées dans la discussion, l’UNL reste dans l’attente
d’un signe clair autre qu’une fin de non-recevoir en raison d’une
logique de restriction budgétaire. Les lycéens se mobiliseront à
nouveau le mardi 15 avril et d’ici là nous organisons des Assemblées
Générales d’information et de débat.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

L'UNL constate que le ministre de l'Education Nationale n'a toujours pas pris
la mesure des revendications lycéennes et se désole que les lycéens
n'aient comme seule réponse à leurs inquiétudes que du mépris. Les
lycéens se mobiliseront massivement les mardi 15 et jeudi 17 avril dans
les académies.

L’UNL appelle solennellement le Ministre de
l'Education Nationale à cesser de nier la forte mobilisation lycéenne
en entendant les légitimes revendications qu'expriment les lycéens dans
toute la France.
Le Ministre se livre à une véritable offensive médiatique sur la
question des chiffres et argue autant que possible sur la baisse
démographique dans nos lycées. La baisse des effectifs l’année
prochaine sera de 40 000 élèves, ce qui amènerait au maximum à la
suppression de 1 500 postes. Or, ce sont près de 9 000 postes qui
seront supprimés à la rentrée 2008.

Preuve du dogmatisme du Ministre, alors même que les effectifs d’élèves
augmentent dans le primaire, des postes sont supprimés. Par ailleurs,
ces élèves rentreront dans le secondaire, et les suppressions de postes
en cours sont de bien mauvaise augure pour l’avenir. De plus, la
manipulation sur le nombre de postes supprimés est évidente : selon le
Ministre, la véritable baisse serait 3500 postes d’enseignants, grâce
aux heures supplémentaires. La loi des Finances 2008 prévoit la baisse
de 6000 emplois temps pleins travaillés dans le secondaire. Les lycéens
savent lire la Loi de Finances 2008 et savent compter.

Les lycéens exigent également d’être associés aux discussions sur la
réforme du baccalauréat professionnel, la possibilité pour les lycéens
qui le veulent de passer le Bac Pro en 4 ans et non pas en redoublant
comme à l’air de suggérer le ministère, et une garantie écrite du
Ministre de ne pas remettre en cause les BEP. Par ailleurs, les lycéens
veulent être partie prenante de la réforme du Lycée concernant le
développement de projets pédagogiques comme les TPE ainsi que le
renforcement des instances de la Démocratie Lycéenne notamment en leur
donnant un pouvoir décisionnel.

L’Education Nationale a besoin d'ambition pour pouvoir assurer son
objectif de réussite pour tous. Les lycéens constatent que la politique
éducative du gouvernement se résume à un choix budgétaire : l'économie
à tout prix sur le dos de tous les élèves, le choix de la régression
éducative. L’UNL est attachée à la dimension qualitative de
l’Education, à l’excellence dans la pédagogie mais cet objectif ne peut
avoir comme préalable des dizaines de milliers de suppressions de
postes. L'UNL demande au gouvernement de comprendre que nos lycées ne
pourront fonctionner sans les moyens adéquats, et d'agir en conséquence
en rétablissant les postes supprimés au Budget 2008.

L'UNL appelle donc les lycéens à descendre massivement dans les rues
mardi 15 avril et jeudi 17 avril pour montrer une nouvelle fois leur
détermination à obtenir le retour des postes supprimés par le Budget
2008 et lutter contre la logique de rigueur imposée à l’Education
Nationale.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

L’Union Nationale Lycéenne constate en cette
fin d’après-midi la forte mobilisation lycéenne de ce mardi 15 avril.
Ainsi, ont été recensés par le syndicat lycéen plus d'une centaine de
lycées bloqués, tels Lavoisier, Montaigne, Paul Velry, Ravel, Racine,
Buffon, Monet, Lurçat, Rodun, Jules Verne, Pissaro... Dans de nombreux
lycées, des assemblées générales sont organisées pour informer les
lycéens de la casse du Service Public d’Éducation, afin que chacun
sache dans quelle logique budgétaire se trouve désormais le
gouvernement en matière d'éducation.

Des classes à 35 élèves, des options supprimées, des cours
non-remplacés ne peuvent plus être acceptés; c'est pourquoi
manifestations, sittings et autres formes de mobilisations ont
également eu lieu dans les lycées et les villes comme à Paris où l’on
dénombrait autant de manifestants que le jeudi 10 avril, à Bordeaux où
ils étaient des centaines de lycéens à battre le pavé ou encore à
Libérac où ils étaient plus de 500 dans la rue pour ne citer que les
grandes villes.

Après le succès de cette journée, l’Union Nationale Lycéenne, premier
syndicat lycéen, participera et appelle les lycéens à se joindre à la
grande journée de mobilisation que sera le jeudi 17 avril pour faire
respecter notre droit à l’avenir ! L'UNL a toujours privilégié le
dialogue cependant le ministre de l'éducation nationale n'a pas fait ce
choix. Le gouvernement doit entendre très rapidement les inquiétudes
des lycéens, et rétablir des moyens décents pour l'Éducation Nationale.
L'UNL portera demain les revendications des lycéens à Xavier Darcos.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

C’est dans un climat de forte mobilisation qu’a une nouvelle fois été reçue
l’UNL par le ministre Xavier Darcos. Hier encore 50 000 lycéens ont
manifesté pour protester contre les suppressions de postes, la réforme
du bac pro et exiger d’autres conditions d’études au lycée.
L’UNL avait présenté au Ministre les revendications des lycéens vendredi et
attendait que ce nouveau rendez-vous permette de juger de la volonté de
dialogue du ministère. Si le Ministre a répondu aux exigences de l’UNL
sur le bac professionnel, l’absence de réponse sur la revendication
principale des lycéens, les moyens, fait que l’on est encore bien loin
du compte.


En effet, Xavier Darcos s’est engagé auprès de l’UNL à
apporter une garantie écrite du maintien du BEP dans toutes les
filières et à intégrer les lycéens dans les concertations sur la
réforme du bac professionnel. Si l’UNL est très satisfaite de cette
annonce qui répond à l’inquiétude de la communauté éducative, elle
regrette que le Ministre n’ait pas manifesté la même volonté de
dialogue sur les autres sujets. Le Ministre a refusé de répondre aux
demandes de l’UNL sur les postes, et s’est entêté à nier les problèmes
posés par la suppression de 8830 postes à la rentrée 2008 et par celle
de 85 000 postes d’ici à 2012 (en appliquant le principe de non
remplacement d’un fonctionnaire sur deux).

L’UNL rappelle ses exigences : le ministre doit faire un geste pour que
la rentrée 2008 soit assurée dans de bonnes conditions et doit annoncer
une sanctuarisation des crédits de l’éducation nationale pour les 3
prochaines années, garantissant qu’ils ne soient pas touchés par le
principe de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Enfin, les
lycéens attendent que la réforme du lycée permette de prendre en compte
les revendications des lycéens pour faire du lycée le temps de
l’émancipation et de l’autonomie.

Alors que la mobilisation lycéenne ne cesse de s’amplifier, l’UNL
dénonce la tentative du ministre de jouer la montre et
d’instrumentaliser le calendrier pour ne pas répondre aux
revendications des lycéens. Contrairement à ce que laisse entendre le
Ministre, en qualifiant les manifestations de « monômes », les lycéens
ne manifestent pas pour s’amuser, ils attendent des réponses à leurs
revendications pour pouvoir enfin reprendre les cours.

L’UNL appelle donc solennellement le Ministre à ouvrir un dialogue
pragmatique avec les lycéens sur la question des moyens. L’UNL appelle
les lycéens à manifester une nouvelle fois pour montrer leur
détermination jeudi 17 avril à ,14h, Place de la République.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

40 000 lycéens ont à nouveau manifesté à Paris, démontrant que la
mobilisation lycéenne ne faiblit pas avec un nombre de manifestants
égal à celui de mardi dernier. En effet, les lycéens n'ont toujours pas
obtenu de réponses à leurs revendications sur les moyens alloués à
l'Éducation Nationale.

L'engagement du ministre de maintenir le diplôme du BEP obtenu par l'UNL constitue une première avancée qui doit maintenant en appeler d'autres. La mobilisation d'aujourd'hui
rappelle que seul un geste significatif sur les postes peut calmer la
colère qu'expriment les élèves. Le gouvernement doit maintenant joindre
les actes à la parole : s'il souhaite que le mouvement s'arrête il doit
prendre ses responsabilités et répondre aux revendications des lycéens.
L'UNL dénonce la stratégie du gouvernement de tenter de jouer le
calendrier et le pourrissement pour démobiliser les lycéens. Il faut
entendre les exigences lycéennes et y répondre, non adopter une
pareille attitude qui relève de l'irresponsabilité.

L'UNL appelle les lycéens de la zone B, comprenant notamment les
académies de Lille, Strasbourg et Aix-Marseille, qui reprennent les
cours la semaine prochaine à prendre le relais de la mobilisation en
organisant une journée d'action et de manifestations mardi. L'UNL
appelle également l'ensemble des lycéens à manifester le 1er mai aux
côtés des salariés pour la défense du Service Public d'Éducation.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Alors que la venue de Xavier Darcos à Strasbourg ce lundi 21 avril a été
annoncée par voie de presse hier, l'Union Nationale Lycéenne du
Bas-Rhin demande à être reçue par le ministre pour lui faire part du
mécontentement lycéen face à la casse du service public d'Éducation.

Le ministre Xavier Darcos a en effet annoncé sa venue à Strasbourg ce
lundi, espérant sans doute que les lycéens ne seraient pas encore
mobilisés en ce jour de rentrée. L'UNL 67 a en effet entamé depuis
plusieurs semaines un travail d'information des lycéens sur la menace
pour le Service Public d'Éducation que constitue les suppressions de
postes prévues pour la rentrée 2008 mais Strasbourg était en vacances
ces deux dernières semaines.

L'UNL 67 est donc mobilisée pour dénoncer la casse du service public
d'Éducation et demande à être reçue par le ministre pour s'entretenir
avec lui des suppressions de postes. Les lycéens Strasbourgeois se
mobiliseront largement pour protester contre cette politique
d'Éducation inacceptable qui privilégie des logiques comptables à la
qualité de notre Éducation.

La fédération du Bas-Rhin de l'Union Nationale Lycéenne, premier
syndicat lycéen, espère que le ministre de l'Éducation Nationale
écoutera enfin les lycéens et arrêtera de brader l'Éducation, pilier
fondamental de notre société.

Clarisse CHABOD
Responsable Fédérale de l'UNL 67

Le gouvernement reste sourd aux revendications lycéennes alors que le
mouvement dure depuis maintenant plus de trois semaines et ne cesse de
prendre de l’ampleur. L’UNL appelle les lycéens à poursuivre leur
mobilisation en province, dans les académies de la zone B qui rentre
cette semaine, pour obtenir un Service Public d’Education de qualité à
la rentrée prochaine, ce qui est actuellement impossible avec les
suppressions de postes d’enseignants, d’heures et d’options prévues au
budget 2008.

L’UNL demande au gouvernement et à Xavier
Darcos d’écouter enfin les revendications des lycéens mobilisés et de
cesser de nier la force d’un mouvement qui s’étend. Les suppressions
massives de moyens promettent aux lycéens en l’état une nouvelle
dégradation de leurs conditions d’étude, des classes surchargées et une
diversité des enseignements appauvrie. C’est aussi la fin de nombreux
dispositifs pédagogiques et de soutien individualisé innovants qui font
partie des projets d’établissements.

L’UNL prend acte de la volonté ministérielle de consulter les lycéens
sur la réforme du Bac pro et la réforme du lycée, et réaffirme
l’impossibilité d’une telle réforme sans discussion préalable avec les
élèves et prise en compte de leurs attentes. Des premiers signes
encourageants comme la garantie du maintien du BEP ont été obtenus et
appellent désormais d’autres avancées sur la question des moyens,
revendication centrale du mouvement lycéen. On ne peut en effet séparer
les consultations sur des réformes, qui sont nécessaires, de la
problématique du budget aujourd’hui dramatiquement insuffisant.

Malgré les vacances dans nombre d’académies, l’UNL appelle maintenant
les lycéens à poursuivre la mobilisation en province. Des AG ont déjà
eu lieu dans les villes qui rentrent de vacances lundi pour préparer
les actions à venir, et des manifestations sont d’ores et déjà prévues
le mardi 22 avril par exemple à Lille, Strasbourg ou Marseille où l’on
attend une forte mobilisation lycéenne. L’UNL réaffirme la
détermination des lycéens à obtenir satisfaction et poursuit le
mouvement mardi 22 et jeudi 24 avril !

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Alors que la mobilisation lycéenne est commencée depuis plus de trois
semaines et qu'interviennent les vacances scolaires dans les zones A et
C, les lycéens de la zone B sont déterminés à reprendre le flambeau du
mouvement dès le mardi 22 avril. Mais les élèves en vacances, tout
comme leurs parents et leurs professeurs, peuvent aujourd'hui continuer
à montrer leur mobilisation en envoyant au ministre de l'Education
Nationale Xavier Darcos une carte postale dont le modèle est proposé
par l'UNL pour lui rappeler la détermination de la communauté éducative
à obtenir des moyens à la rentrée 2008.

Tous les lycéens en vacances, mais aussi bien évidemment ceux qui ont repris les cours et
l'ensemble de ceux qui soutiennent les revendications du mouvement,
pourront ainsi manifester sous une nouvelle forme leur opposition à une
politique éducative qui ne se fonde que sur la rigueur budgétaire.

L'UNL appelle en conséquence à utiliser massivement ce nouvel outil et
à renvoyer au ministère le maximum de ces cartes postales pour montrer
symboliquement la force intacte du mouvement de protestation des
lycéens, des enseignants et des parents d'élèves, en attendant dès
demain de nouvelles actions de manifestation dans les académies de
province de retour des vacances, à Lille et Strasbourg notamment.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Au moment où intervient une nouvelle journée de manifestation dans les
académies de la zone B, l’importance des mobilisations de ce matin par
exemple à Tours ou à Toulon montre que le mouvement lycéen, loin de
faiblir, s’étend au contraire. Le gouvernement ne peut plus se
permettre de rester obstinément sourd à des revendications légitimes
exprimées avec force depuis des semaines par les lycéens.

Le relai de la mobilisation en province est de toute évidence en train
d’avoir lieu dans les académies qui ont repris le travail lundi où les
élèves se sont mobilisés dès ce matin. A Tours, ce sont 5 lycées qui
sont perturbés ou bloqués et près de 1 000 lycéens qui ont manifesté ce
matin. Une délégation de l’UNL a également été reçue à l’Inspection
académique d’Indre-et-Loire. A Toulon, plus de 2 500 manifestants
lycéens ont défilé alors que 5 lycées du Var sont également bloqués.
Des actions ont également eu lieu ce matin dans la Creuse où le lycée
Pierre Bourdan à Guéret est bloqué avec une AG lycéenne. Dans les
Deux-Sèvres, des opérations lycées morts à Niort et Bressuire ont été
un succès puisque quasiment aucun élève ne s’est présenté. De même, une
manifestation et une AG ont eu lieu en Guyane, et les initiatives de
mobilisation se multiplient en ce moment même dans les lycées de la
zone B.
Alors même qu’une forte mobilisation est attendue lors des
manifestations de cet après-midi notamment à Lille et Strasbourg, l’UNL
se félicite de constater que les lycéens de province sont bien présents
et déterminés à prolonger le mouvement lycéen, montrant par là le
danger qu’il y aurait pour le gouvernement à continuer de nier
l’importance de la mobilisation.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Le bilan de la journée de mobilisation d'aujourd'hui pour les lycéens des
académies de la zone B montre que le mouvement lycéen prend de
l'ampleur en province. Les manifestations de cet après-midi à Lille et
Strasbourg ont montré que les lycéens s'impliquent désormais de façon
croissante dans le mouvement. L'UNL appelle dans ces académies à une
nouvelle journée de mobilisation et de manifestations jeudi 24 avril.

Alors qu'on dénombre des dizaines d'AG lycéennes aujourd'hui et que les
établissements dans les villes qui ont repris le travail lundi sont
mobilisés, qu'ils soient bloqués ou perturbés, les manifestations de
cet après-midi ont encore relayé la colère des lycéens en province.
Après les 1000 manifestants qui défilaient à Tours et 2 500 à Toulon ce
matin, ce sont près de 400 lycéens qui ont participé à la manifestation
organisée à Charleville-Mézières. A Lille, alors que des bacs blancs
avaient lieu dans de nombreux lycées, plus de 500 élèves ont pris part
au cortège. A Strasbourg où le ministre Xavier Darcos s'est rendu hier,
2 000 manifestants ont clamé leur refus d'une politique éducative
fondée sur les restrictions budgétaires.

Les actions lycéennes décidées par les AG (manifestations, blocages,
rassemblements…) se multiplient en ce début de semaine en province,
alors même que les lycéens ne sont rentrés que depuis deux jours. Il
s'agit donc d'une mobilisation très encourageante pour la suite du
mouvement lycéen si les revendications qu'il exprime ne sont toujours
pas entendues du gouvernement dans les jours à venir. Le travail
d'information engagé auprès des lycéens démontre son efficacité avec la
prise de conscience par les élèves des enjeux de la mobilisation, ce
qui promet une participation croissante aux mobilisations à venir.

L'UNL appelle les lycéens à se mobiliser à nouveau jeudi 24 avril et à
manifester dans les grandes villes, ainsi qu'à poursuivre les AG d'ici
là pour préparer cette journée d'action qui s'annonce suivie. La
mobilisation d'aujourd'hui est en effet de bon augure pour la
participation des lycéens aux actions qui auront lieu jeudi. Le
gouvernement aurait tort de parier sur l'essoufflement du mouvement et
doit comprendre qu'entendre enfin les revendications lycéennes serait
maintenant faire preuve de responsabilité.

Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Alors que la mobilisation prend en province, le ministre de l'Education
Nationale essaie de manipuler les instances de la Démocratie Lycéenne
pour montrer que les « vrais » représentants des lycéens ne défendent
pas les mêmes revendications que les manifestants. L’UNL dénonce cette
tentative d’instrumentalisation alors que l’avis des élus lycéens est
ignoré par le ministère tout au long de l’année. Elle invite les
représentants élèves aux CAVL et CVL à signer un appel national contre
la baisse des moyens alloués à l'Education et pour que la Démocratie
Lycéenne demeure l’outil des lycéens.

Xavier Darcos s'est rendu le lundi 21 avril à Strasbourg où il a dialogué avec des élus du
CAVL de l’académie. Bien que certains élèves lui aient opposé des
arguments de taille, le ministre a visiblement considéré cette entrevue
comme un succès suffisant pour mettre en cause la légitimité des
lycéens mobilisés, qualifiés de « porteurs de pancartes » quand les
élus, eux, constitueraient des élèves éclairés approuvant en somme la
politique éducative du gouvernement. L'UNL juge inadmissible que le
ministre s’appuie sur la Démocratie Lycéenne pour tenter de
décrédibiliser le mouvement actuel, d’autant plus qu’il n’accorde
habituellement que bien peu d’importances aux instances lycéennes et à
leurs membres.

L’UNL rappelle son attachement à la Démocratie Lycéenne et aux enjeux
fondamentaux en termes de citoyenneté qu’elle porte. Une telle attitude
est indigne d’un ministre responsable et révèle surtout l’inquiétude du
gouvernement face à la mobilisation actuelle qui s’amplifie maintenant
dans les académies de province. L’UNL réaffirme également sa légitimité
et sa représentativité en tant que premier syndicat lycéen, majoritaire
parmi les lycéens élus au Conseil Supérieur de l’Education par les élus
CAVL.

L'UNL estime que la rencontre de lundi dernier ne doit pas être
instrumentalisée pour faire croire à un soutien des élus lycéens au
gouvernement et estime que ces derniers sont au contraire
majoritairement critiques vis-à-vis des suppressions de postes dans les
lycées, et attachés à ce que les instances lycéennes puissent servir en
premier lieu les intérêts des élèves. C'est pourquoi elle les appelle à
signer l'appel des élus lycéens pour le Service Public d'Education
accessible sur le site de l'UNL qui dénonce la politique de régression
du gouvernement en matière d'Education et met en garde contre la
tentation de se servir des élus lycéens pour la communication du
ministère.

Les représentants élus des lycéens doivent être réellement consultés
pendant leur mandat et leurs opinions prises en compte sur la réforme
du lycée. Ils ont également une revendication à défendre pour rendre
décisionnelles les instances lycéennes sur les sujets qui les
concernent directement. C'est pourquoi il est essentiel qu'ils se
mobilisent, syndiqués comme indépendants, contre le démantèlement du
Service Public d'Education orchestré aujourd’hui par le gouvernement !

Florian Lecoultre
Président de l'UNL