L'EPS n'est pas un alibi pour remettre en cause la mixité

L'EPS n'est pas "un alibi pour remettre en cause la mixité à l'école".


Ce sont les propos du Snep, le syndicat national des professeurs d'éducation physique, en réaction au vote, le 15 mai, de la loi qui comprend un alinéa indiquant que "l'organisation d'enseignements par regroupement des élèves en fonction de leur sexe" ne fait pas obstacle au principe de non-discrimination fondée sur le sexe. Le texte de loi stipule que ce principe de non-mixité pourra s'appliquer en particulier pour certains cours d'EPS. Le SNEP tient à rappeler que "l'EPS à l'école est le lieu principal offert aux filles et aux garçons pour pratiquer des activités sportives et artistiques ensemble" et prévient que cette loi est la porte ouverte à tous les abus de la part de communautés religieuses intégristes. Si l'on a "des séances séparées entre filles et garçons en natation", alors pourquoi n'en aurait-on pas "en français où on pourrait considérer que la meilleure réussite des filles gène les garçons, ou que l'attitude des garçons trouble les filles" ?, s'inquiète-non sans ironie- le syndicat. (Source AEF)

C'est incroyable que dans une loi censée lutter contre les discriminations, celles-ci se trouvent parfaitement légitimées et autorisées. Peut-être faudrait-il recourir à nouveau à l'apartheid pour éviter le racisme ?

Le Snep dit "-non sans ironie-" : Pourquoi n'aurait-on pas de séances séparées entre filles et garçons "en Français, où on peut considérer que la meilleure réussite des filles gène les garçons, ou que l'attitude des garçons trouble les filles". Il faut faire attention !! Certaines personnes, qui souhaitent la réussite des élèves les plus doués à tout prix, même s'il faut pour cela sacrifier la grande majorité des élèves et notamment ceux qui ont des difficultés, pourraient bien mettre cette idée en application.