Darcos lève le voile

Education: Darcos lève le voile

Par Nicolas MOSCOVICI
leJDD.fr <IMG class=puce-article alt=">>" src="http://www.lejdd.fr/includes/nav/images/puce-article.gif"> Xavier Darcos n'a pas attendu sa conférence de presse de rentrée, prévue le 29 août, pour mettre fin au suspense. Dans les colonnes de Paris Match, à paraître jeudi, le ministre de l'Education nationale a ainsi affirmé que 11 000 postes de fonctionnaires seraient supprimés du budget 2008. Un effort légitime pour ce dernier. Une "ponction" inacceptable pour les syndicats.

La rentrée s'annonce chargée pour Xavier Darcos. (MaxPPP)
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Le chiffre est lâché par le ministre lui-même. Onze mille postes de fonctionnaires seront supprimés dans l'Education nationale sur le budget 2008. Devançant d'une semaine sa rentrée médiatique (une conférence de presse est prévue le 29 août), Xavier Darcos a mis fin aux supputations, dans les colonnes de Paris Match, à paraître jeudi. "L'Education nationale, qui représente à peu près la moitié de la fonction publique, participera pour moitié à l'allègement de 22 700 suppressions d'emplois dans l'Etat l'an prochain", a-t-il annoncé. "Donc environ 11 000 fonctionnaires partant à la retraite ne seront pas remplacés". CQFD.

Durant l'été, de nombreux chiffres avaient circulé. Dix mille pour les uns, 15 000 pour les autres, certaines sources ministérielles avaient même tablé sur 17 000 suppressions de postes. Xavier Darcos a donc opté pour la fourchette basse, même si les syndicats parlent eux de "ponction sans précédent", représentant à elle seule l'équivalent des trois derniers exercices dans l'Education nationale. "Si ce nombre est moins important qu'on ne pouvait le craindre dans un premier temps, il reste très important et s'ajoute aux milliers de postes déjà supprimés au cours des cinq années précédentes", relève d'ailleurs mercredi l'Unsa éducation sur son site internet. Reste désormais à connaître le détail de cette réorganisation.

Des emplois du temps allégés ?

Principal enseignement, le second degré devrait payer le plus lourd tribut. Si mille postes devraient être créés dans les écoles maternelles et primaires, dans les collèges et lycées, "il y aura des départs à la retraite non remplacés", explique le ministre. Ainsi, un brin sibyllin, Xavier Darcos déclare que "ce sont, en proportion, les fonctionnaires non enseignants, qui représentent 20% des postes, qui seront le plus concernés". Au total, ce seront tout de même, selon les estimations des syndicats, près de 9500 professeurs partant à la retraite qui ne seront pas remplacés. Quant aux 6000 créations d'emplois annoncées par le Premier ministre François Fillon fin juillet, celles-ci ne seront dues qu'à des redéploiements internes au sein de l'Education nationale, comme le confirme l'Unsa. Le mammouth est bel et bien à la diète.

"On ne manque pas de professeurs", martèle le ministre pour se justifier, tout en comparant la situation française à celle des voisins anglais ou allemands. Pour lui, la modernisation de l'Education nationale passe par d'autres solutions. "L'offre d'options est à revoir", avance-t-il, ajoutant que, à l'image des autres pays, "la France doit rationaliser les études, avec plus de suivi individuel et moins d'options". Un objectif qui passe donc forcément par un allègement des emplois du temps des élèves. Une idée avancée la veille par Nicolas Sarkozy face à la presse régionale: «En réduisant le nombre d'heures effectuées par les élèves, on réduit globalement le nombre d'heures de cours, donc on pourra économiser des postes", avait-il expliqué. "Il n'y a pas de corrélation entre le temps passé et la réussite", a renchéri son ministre. Pas sûr en revanche que la démonstration convainque les syndicats. Quant à leur appel, lancé en juillet, à "une mobilisation de grande ampleur" au premier trimestre de l'année scolaire qui va s'ouvrir, il reste plus que jamais d'actualité...

Dommage que seulement 11.000 postes soient concernés.... Il faudrait en supprimer au moins 30.0000

Oh, oui, c'est trop triste ! Tout ça parce qu'on a peur de quelques professeurs syndicalistes ! Mais ne comprennent-ils que l'on en a besoin pour sauver la Fance ! Ils ne pensent qu'à leur petits intérêts personnels, à l'éducation de nos enfants alors que tout cela est tout à fait inintéressant ! Seul compte notre vénérable seigneur (ou saigneur ?) Nicolas et son éclat immédiat !

Supprimons, supprimons ! Quant à la jeunesse, si elle est riche elle saura bien s'acheter des précepteurs privés et si elle est pauvre, elle ne mérite qu'on dépense nos précieux deniers pour elle !

Le nombre de profs sans classe est de ? Dis moi puisque tu es le plus malin.

De profs sans classe ? Ou de classes sans profs ? Pour la première, je dirais... 11 000. Plus tous ceux déjà virés, car évidemment un prof au chômage n'a pas de classes.

Tu essaies de contourner la question.
Bon et bien, 33.000 profs sont sans classe, autrement dit, ils sont payés à ne rien faire....

... Personnellement, je n'ai encore jamais vu un prof me dire qu'il n'avait pas de classe, sinon qu'il était remplaçant, ce qui veut dire qu'il n'est pas payé à rien faire, mais à remplacer.

Pourquoi l'éducation nationale aurait-elle embauché des profs si elle savait qu'on n'avait pas besoin d'eux ?

Et dans ce cas, s'il y a autant de profs qui ne travaillent pas, pourquoi bonder les classes plutôt que les alléger en faisant justement travailler ces profs ?

Ca ne tient pas vraiment debout je trouve...

Si ça tient debout. Je vais essayer de te retrouver ce rapport.

Citation :

Personnellement, je n'ai encore jamais vu un prof me dire qu'il n'avait pas de classe

S'il n'a pas de classe, tu ne risques pas de le croiser....

Citation :

Pourquoi l'éducation nationale aurait-elle embauché des profs si elle savait qu'on n'avait pas besoin d'eux ?

Ce sont surtout des profs d'options ou de langues (allemands, portuguais, italien)
Et des profs d'options Latin, grec.
Toutes ces options perdent des élèves chaque années et les profs se retrouvent....sans élèves....

Citation :

Et dans ce cas, s'il y a autant de profs qui ne travaillent pas, pourquoi bonder les classes plutôt que les alléger en faisant justement travailler ces profs ?

Les profs sont contre l'ambivalence, donc impossible.
De plus, je te laisse imaginer la taille des lycées si chaque classe ne devait pas dépasser 10 élèves. !!!

Des profs sans classes ? Tu veux parler de toutes ces options qui chaque année se font de plus en plus rares, certes un peu parce que les élèves les boudent, mais aussi beaucoup car on supprime à tour de bras des heures et qu'on coupe évidemment plus volontiers parmi ces cours ?

Petite attaque au passage contre le refus par les profs de l'ambivalence ! Mais pourquoi donc un professeur de physique ne veut-il pas enseigner l'anglais. Qu'ils sont difficiles !

Et bien sûr, pour finir, une exagération des plaintes de ceux qui se trouvent dans classe surchargée ! Mais pourquoi se plaignent-ils donc ? Une classe de 40 élèves, c'est très bien !

Alors que j'essaie de faire des réponses constructives, tu réponds avec de l'ironie......
Je prends l'exemple simple de l'Allemand, il y a de moins en moins de germanistes, il y a donc des profs en trop qui ont été embauché au temps où l'allemand était très étudié.....

Quand à l'ambivalence, les profs sont contre, tout le monde le sait, je ne critique pas.

En France on compte 83 profs pour 1.000 habitantsAu. Japon, il y a 71 profs pour 1.000 habitants, En allemagne c'est 66 profs pour 1.000 habitants. Et pourtant ça marche très bien !

Alors...

Citation :

S'il n'a pas de classe, tu ne risques pas de le croiser....

Désolé mais presque toute ma famille est dans l'éducation nationale (et ce depuis des générations, ne me demande pas pourquoi je n'en sais rien), je sors également régulièrement de chez moi ou de mon lycée, donc je connais beaucoup de profs hors de leurs heures de cours... et pourtant je n'en ai encore jamais vu.

Citation :

De plus, je te laisse imaginer la taille des lycées si chaque classe ne devait pas dépasser 10 élèves. !!!

Je ne sais pas d'où tu sors tes 10 élèves, mais bon (et après tu te plains qu'on soit ironiques...). Je reprends mon exemple : l'Italie. La moitié des administrations sont contrôlées par la mafia, ils n'ont presque aucune aide sociale pour les étudiants, leurs médias sont corrompus à longueur de journée... et pourtant, on compte 25 élèves par classe au lycée AU MAXIMUM.
Pourquoi ? Parce qu'ils ont compris que si on fait des classes réduites, chaque heure de cours est plus productive ; on peut donc supprimer des heures de cours (là-bas, ils ne travaillent que le matin), et chaque prof, tout en conservant ses 18h par semaines, peut couvrir plus de classes. On arrive à des dépenses beaucoup moins élevées (besoin de moins de profs, pas besoin de self vu que les élèves rentrent chez eux), tout en laissant plus de loisirs aux étudiants et en conservant la qualité de l'éducation.
Et là, oui, comme tu dis

Citation :

ça marche très bien !

Je ne pense pas que le fait d'avoir des classes réduites soit vraiment positif (exepté pour les classes de langue). Le nombre d'élèves par classe est progressif (maternelle, primaire, collège, lycée).
A chaque niveau l'élève devient de plus en plus autonome et doit se fondre dans une micro-société.
Si dans sa scolarité il n'a eu que des classe de 25 élèves, comment réagira-t-il à son arrivée dans une FAC ? Ou tout simplement dans la vie active !

Concernant les profs sans classes, 33.000c'est un chiffre ridicule par rapport aux nombre total de profs en France

Tristan nous donne une preuve de plus s'il en était encore besoin de son immense pauvreté d'esprit en déformant à loisir la réalité pour la faire coller à la vision du monde d'un autre âge qui celle de l'UNI. J'en reste pantois.

Je me permet toutefois de préciser au passage, dans un souci d'usage correct du français, que les profs ne s'opposent pas à l'ambivalence mais à la bivalence (qui avait été rendue possible par feu le décret Robien), quoique les deux termes aient un sens somme toute assez proche.

Je vois que tout le monde garde ses positons. Je vois aussi que notre très cher Tristan est toujours aussi .... (pas besoin de définir)


PS : Tristan ton foutage de gueule, tu peux te le mettre dans ton *** bien profondément. (J´étais au Maroc et non au bled)

EDIT Modo

Qu'on sorte d'une classe de 25 ou 35 élèves, le choc sera le même en passant aux classes d'universités.

Et je crois que c'est fermer les yeux (ce qui a l'air dans ta façon de réfléchir, Tristan) que de se dire qu'une classe de 35 élèves tourne aussi bien qu'une de 25.

Non il faut juste ne pas avoir un encadrement individualisé et savoir se prendre en charge, ce qui est plus dur dans des classes de 25..
Je me souvenais plus du Pays donc j'ai dit le bled (c'est généraliste).

Bien évidemment Tristan.

On peut mieux travailler dans une classe de 25. Surtout pour les langues. L´expression orale, tu y penses ? Comment apprendre une langue ? Ce n´est sûrement pas moi qui vais te l´apprendre. Soit en allant dans le pays ou en parlant. Et vas y pour faire parler 35 élèves dans une heure de cours !

Ne m´énerve pas. Arrête de provoquer.
Ecris mon prénom correctement.

Désolé, je me doutais que ce n'était pas ça. Ça me semblait plutôt étrange aussi. ^^

Merci !