Les terres arides avaient tant attendu ces quelques gouttes de vie qui, dès qu'elles touchent le sol, s'envolent dans l'épaise chaleur, qui ici est reine. Aucun des ces hommes à la peau cramée par des années de labeur sous un soleil de feu, n'auraient pu prévoir que les "cavaliers de la mort" viendraient prendre leur dernier souffle de vie. La pluie était tombé et loin de la vie ce fut la mort qui suivit. Au petit matin, la nuit était déjà tombé. Tapie au fond d'une case la femme tua l'enfant pour étouffer ses cries.
Les hommes ligotés furent décapités. Ce jour où les ténèbres prirent place, pouvait-on dire de ces meurtiers de 10 ans qu'ils étaient des meurtriers ? Ces êtres privés de leur enfance qui n'ont connu pour jeux que la guerre et le sang, peut-on dire d'eux qu'ils sont des meutriers ? Comment se reconstruire quand on a prit la vie avant même d'avoir vécu ?