Rassemblements du 1er mai

OK, mais concrètement, qu'est-ce qu'il se passe ? Il y a des rassemblements organisés dans les petites villes de province ?

Pour ça il faut regarder le site de la CGT il y a un récapitulatif des manifestations prévues (http://docsite.cgt.fr/1177940839.pdf), ou contacter directement la fédération UNL de ton département pour te renseigner sur ce qui est organisé près de chez toi.

marche pas génial ton lien Léo ^^

Effectivement, il est défectueux, toutes mes excuses ! Celui-là devrait marcher normalement, bien que ce soit un peu tard : http://docsite.cgt.fr/1177940839.pdf.

C'est bizarre parce que la première fois il marchait...

Il a du être actualisé entre temps ou quelque chose dans ce genre là et ça aura invalidé la première adresse.

Sinon :

Dépêches de l'Education
du Mardi 1 mai 2007

1er mai: les syndicats manifestent pour peser sur l'élection et au-delà


Les syndicats battent le pavé mardi, jour de la fête du travail, en ordre dispersé mais avec la volonté commune d'inscrire le social au coeur du second tour de la présidentielle et de prendre date pour les échéances d'après-élections.

Quelque 250 manifestations sont prévues dans toute la France, plus ou moins unitaires selon les régions.

"Je compte sur la journée d'aujourd'hui pour nous donner davantage de poids pour les premières rencontres que nous aurons avec les nouvelles équipes gouvernementales" après les élections, a expliqué Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT - premier syndicat français avec la CFDT -, mardi matin sur I-Télé.

De fait, les rendez-vous sociaux seront nombreux avec le nouveau pouvoir dès le mois de juin, quel que soit le vainqueur des élections: augmentation du Smic, sommets gouvernement-partenaires sociaux, discussions sur les "emplois-tremplins" pour les jeunes en cas de victoire de Ségolène Royal, instauration d'un service minimum dans les transports en cas de grève si Nicolas Sarkozy l'emporte, etc.

Avant ces échéances, M. Thibault espère qu'une "mobilisation importante" permettra "d'interférer un peu sur le débat entre les deux candidats" mercredi.

Salaires, emploi et retraites sont mis en avant par les syndicats, une manière de montrer leurs priorités aux duellistes du second tour, et de peser sur les enjeux du scrutin.

Comme c'est l'usage depuis de nombreuses années en France, les leaders syndicaux devaient défiler chacun de leur côté: M. Thibault à Paris, Jean-Claude Mailly (FO) à Lille et François Chérèque (CFDT) à Metz dans une manifestation CDFT-CGT-FSU-Sud.

Les manifestations réunissent souvent plusieurs syndicats - la CGT toujours présente, avec selon les endroits la FSU (enseignants), l'Unsa (autonomes) ou Solidaires (syndicats Sud), parfois la CFDT -, mais jamais tous ensemble.

D'autant que les confédérations ont divergé sur l'attitude à adopter avant l'élection, la CGT alertant contre le programme "ultra-libéral" d'un candidat, Nicolas Sarkozy en l'occurrence, alors que la CFDT écartait "toute démarche partisane" et que FO insistait sur "l'indépendance syndicale".

Le principal défilé parisien est organisé dans l'après-midi, de la République à la Nation, par quatre syndicats - CGT, FSU, Unsa et Solidaires - et le syndicat étudiant Unef qui a appelé à se "mobiliser pour battre Nicolas Sarkozy dimanche".

Le secrétaire général de la FSU Gérard Aschéri a confié sa "crainte extrêmement forte" d'une remise en cause des "droits et libertés syndicales" après la présidentielle, évoquant le programme du candidat de l'UMP sans le citer. Une opinion pour le moins partagée par les autres syndicats de cette manifestation.

Une manifestation nationale de la CFTC a par ailleurs rassemblé mardi matin quelques milliers de personnes à Paris, place de la République. Le président de la confédération chrétienne, Jacques Voisin, a insisté sur "le respect des temps de vie" des salariés, entre travail, vie familiale et engagement associatif.

FO a organisé à Paris une manifestation régionale, qui a réuni environ un millier de personnes, partis de la place d'Italie, tandis que quelques centaines d'anarcho-syndicalistes de la CNT se sont rassemblés, dans la capitale, place des Fêtes.

Ils ont oublié l'UNL, dommage, mais on y sera. Espérons que ce 1er mai puisse effectivement peser sur le débat.

Dépêches de l'Education
du Mercredi 2 mai 2007

1er mai: deux fois plus de manifestants qu'en 2006 pour peser sur l'élection

Les syndicats ont réussi à rassembler entre 117.000 et plus de 200.000 personnes - le double de l'an dernier - lors des manifestations du 1er mai, marquées par des slogans anti-Sarkozy dans certains cortèges et partout par la volonté de prendre date pour les échéances sociales de l'après-élection.

De 25.000 à 60.000 manifestants ont défilé à Paris, des milliers à Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes, Lyon et Grenoble, et plus d'un millier à Tours, Clermont-Ferrand, Dijon, Strasbourg, Mulhouse, Nancy, Lille, Rouen, Le Havre, Montpellier, Nice et Pau.

Au total, quelque 250 manifestations, plus ou moins unitaires selon les régions, ont réuni 117.000 participants, selon le ministère de l'Intérieur, et plus de 200.000 selon la CGT (contre 50.000 à 135.000 en 2006 et 70.000 à 115.000 en 2005).

Les manifestants s'en sont souvent tenus à des slogans syndicaux -salaires, emploi et retraites-, sans se prononcer directement sur l'affrontement Sarkozy-Royal. Mais l'hostilité au candidat UMP était palpable dans plusieurs cortèges, notamment à Bordeaux, Perpignan et dans le principal défilé parisien où des manifestants arboraient des autocollants "stop Sarko".

Organisée de République à Nation par CGT, FSU (enseignants), Unsa (autonomes), Solidaires (syndicats Sud) et Unef (étudiants), cette manifestation a aussi été marquée par une participation notable de mouvements de gauche et d'extrême gauche.

Les leaders syndicaux n'ont pas défilé côte à côte: Bernard Thibault (CGT) a manifesté à Paris, François Chérèque (CFDT) à Metz dans un cortège CDFT-CGT-FSU-Sud, Jean-Claude Mailly (FO) était à Lille.

Les manifestations présentaient des configurations variables selon les villes, avec une CGT présente partout, souvent plusieurs autres syndicats mais rarement tous ensemble, comme à l'accoutumée. A Paris, la CFTC avait organisé une manifestation nationale, avec quelques milliers de participants, FO un cortège de plusieurs centaines de militants franciliens, et la CNT (anarcho-syndicaliste) a rassemblé 2.000 personnes.

La diversité syndicale s'est illustrée aussi par les divergences entre confédérations sur l'attitude à adopter avant l'élection. La CGT alerte contre le programme "ultra-libéral" d'un candidat, Nicolas Sarkozy en l'occurrence, alors que la CFDT, comme FO, écarte "toute démarche partisane".

Ce qui n'a pas empêché leurs dirigeants de prévenir M. Sarkozy, s'il remportait l'élection: M. Chérèque a affirmé qu'il défendrait "bec et ongles" la reconnaissance des syndicats dans les entreprises - un acquis de Mai 68 - et M. Mailly mis en garde contre un "effet boomerang" en cas de réformes décidées "à l'arraché" par le nouveau pouvoir dès juillet.

M. Sarkozy a souligné mardi que ce ne "sont pas les manifestants qui font le programme électoral des candidats" et que le calendrier de la démocratie politique ne pouvait "pas être bafoué par le calendrier syndical".

Le numéro un cégétiste, Bernard Thibault, a espéré à cet égard que ces manifestations donneraient "davantage de poids" aux syndicats avant "les premières rencontres avec les nouvelles équipes gouvernementales".

De fait, les rendez-vous sociaux seront nombreux dès juin, quel que soit l'élu du 6 mai : augmentation du Smic, sommets gouvernement-partenaires sociaux, discussions sur les "emplois-tremplins" pour les jeunes en cas de victoire de Ségolène Royal, instauration d'un service minimum dans les transports si Nicolas Sarkozy l'emporte, etc...