Sondage | | Vous sentez-vous représentés par vos élus lycéens ? | Oui | | 50% | [ 34 ] | Non | | 47% | [ 32 ] | autres | | 3% | [ 2 ] |
| Total des votes : 68 |
|
Statistiques | Nous avons 458 membres enregistrés L'utilisateur enregistré le plus récent est Bernabe80
Nos membres ont posté un total de 18246 messages dans 1374 sujets
|
Qui est en ligne ? | Il y a en tout 11 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 11 Invités :: 1 Moteur de recherche Aucun Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 60 le Sam 3 Fév 2024 - 18:55 |
| | DHG: le débat | |
|
+5Aurélien Tõtõ MOMO Max M. Benitus 9 participants | |
Auteur | Message |
---|
Aurélien Engagé
Nombre de messages : 162 Age : 33 Localisation : Paris Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: DHG: le débat Mar 26 Fév 2008 - 15:24 | |
| Je suis en L => 34 élèves | |
| | | Max M. V.I.P
Nombre de messages : 1408 Age : 33 Localisation : Devant mon ordinateur ! Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: DHG: le débat Mar 26 Fév 2008 - 17:50 | |
| Aujourd'hui c'est vrai qu'il y a des classes ES et L où il y a peu d'élèves et qu'on regroupe donc ensemble, ce qui au passage permet d'avoir une DHG plus importante. Après cela n'interdit pas les classes L ou ES avec 34 élèves, comme la tienne Aurélien. En l'occurrence, dans mon lycée, il y a une classe mixte ES/L mais à côté il y a aussi une autre classe de Terminale L et deux ES. Je trouve quand même dommage qu'on ait besoin de fusionner les classes pour récupérer quelques heures, mesures qui tend à se généraliser, alors qu'au contraire des classes moins chargés pourraient peut-être permettre un meilleur enseignement. Je voudrais aussi ajouter que la DGH ne touche pas que les lycées mais aussi les collèges, ce qu'il ne faudrait pas oublier parce qu'ils ne sont pas mobilisés. Voici le témoignage d'un proviseur de collège qui montre les ravages que cela peut causer. Quand on entend cela, on ne peut qu'être révolté et profondément dégoûté de notre gouvernement : - Citation :
- "Bonsoir,
Vous savez tous que j'occupe depuis cette rentrée la fonction de Principal d'un Collège dit "difficile", classé "Ambition Réussite". 82% des élèves sont issus de catégories socio-professionnelles très défavorisées. Un Collège ghetto, avec ses problèmes quotidiens, et les problèmes de violence dans le quartier.
Je suis très fier d'avoir travaillé pendant plusieurs années à Meaux (Beauval et Pierre-Collinet), puis à Vaulx-en-Velin pendant 4 ans, et aujourd'hui à la Duchère. Fier d'être fonctionnaire de la République, d'assumer cette mission de service public tant décriée.
Ce soir, ma fierté m'a abandonné. J'ai honte. J'ai surtout honte de devoir affronter le regard des professeurs, des surveillants, des partenaires extérieurs, des parents d'élèves et des élèves.
Vous vous souvenez tous de la promesse de notre président de la République pour ne pas laisser les "orphelins de 16 heures" à la rue ?
Vous vous souvenez des annonces de M. Darcos, Ministre de l'Education nationale, à propos de la mise en place de l'accompagnement éducatif, ce dispositif devant accueillir tous les collègiens de 16 heures à 18 heures ?
La circulaire a paru au journal officiel le 13 juillet 2007. Je l'ai découverte en détails au moment même où je prenais mes fonctions au Collège Schoelcher fin août, comme tous mes autres collègues Principaux de Collèges en Education prioritaire (près de 1500 Collèges dans toute la France).
Je me suis mis en quatre pour mettre en place ce dispositif, car je suis un fonctionnaire responsable. J'ai mis mes opinions de citoyen dans ma poche, et j'ai tout fait pour que ce dispositif soit un succès.
Je rappelle à tous que cet accompagnement éducatif devait concerner les élèves volontaires, encadrés par des enseignants volontaires. Sur 365 élèves, j'ai réussi à en convaincre 225: 61,5 % de l'effectif total. La moyenne dans le Rhône tourne autour de 28%.
Sur 47 enseignants, j'en ai convaincu 29. Je suis allé solliciter la MJC du quartier pour mettre en place un atelier de danse urbaine. J'ai sollicité le Centre social pour mettre conjointement en place l'aide aux devoirs, 3 fois par semaine. 100 % des élèves de 6ème étaient inscrits à cette dernière action. J'ai sollicité une compagnie artistique pour mettre en place un atelier d'écriture. Les professeurs ont ensuite proposé un atelier de sciences physiques, un club journal des collégiens, une activité escalade, trois groupes de soutien en mathématiques, deux groupes de soutien en français. J'étais en pourparlers avec un club d'échecs et un autre de rugby pour enrichir l'offre. J'ai même réussi à débaucher un danseur de la maison de la danse, qui vient de partir pour le cirque du soleil à Las Vegas....
Tout cela a bien sûr un coût. Vous vous en doutez.
L'Inspection académique et le Rectorat nous ont transmis courant octobre 2007 une enveloppe d'heures pour les professeurs et les intervenants extérieurs (pour ces derniers, ces heures devaient être transformées en vacations, payées 15 € de l'heure).
Je disposais de 1476 heures. C'est à partir de cette enveloppe que je n'avais pas demandé que j'ai construit mon offre. J'ai informé les parents d'élèves, et le 12 novembre, les actions se sont mises en place. L'aide aux devoirs avait commencé dès le 20 septembre. Les élèves étaient pour la plus part d'entre eux très heureux.
Début décembre, j'ai mis en paiement auprès du Rectorat les heures effectuées en septembre, octobre et novembre: 398 heures.
Cet après-midi, mardi 29 janvier 2008, réunion officielle à l'Inspection académique. L'inspecteur d'Académie préside la réunion, flanqué de ses deux adjoints et de deux chefs de service. Configuration inhabituelle. Curiosité puis inquiétude.
L'Inspecteur d'Académie ne le dit pas explicitement, car nous sommes tous soumis au même devoir de réserve. "Le dispositif n'est pas supprimé, mais on a réduit la voilure". On a seulement supprimé les heures pour le faire fonctionner. Au lieu des 1476 heures, je n'en ai plus que 397 pour terminer l'année scolaire. Cela vient directement du Ministère. C'est identique dans toutes les Académies, l'Inspecteur d'Académie nous l'a confirmé, comme s'il voulait nous consoler. Tous mes collègues sont dans la même stupeur (40 Principaux de Collège abasourdis).
J'ai dépensé 1 heure de plus que ce à quoi j'ai droit. Et les heures effectuées en décembre et en janvier ne sont pour l'instant pas honorées (j'ai compté 221 heures pour ces 2 mois). Je n'en ai plus les moyens. C'est noble le bénévolat, mais, là, on atteint des limites...
Concrètement, dès lundi prochain, 4 février 2008, toutes les actions décrites ci-dessus s'arrêteront, faute de moyens. Je ne vous fais pas de dessin.
Oui, j'ai honte ce soir. Honte pour les élèves. Honte pour les parents d'élèves. Honte pour les profs. Honte pour les partenaires exterieurs. Je ne sais toujours pas comment je vais leur annoncer la chose.
Merci M. Sarkozy pour vos promesses péremptoires. Merci M. Darcos pour avoir démontré la crédibilité du système éducatif français.
Bonsoir les amis, vive la République.
ELLEOUET Jean-Pierre" | |
| | | Tõtõ The people important
Nombre de messages : 767 Age : 33 Localisation : Nantes Date d'inscription : 15/02/2008
| Sujet: Re: DHG: le débat Mar 26 Fév 2008 - 20:06 | |
| C'est beau la politique ! Quand les idées sont bonnes, elles ne peuvent être mises en place et après on se demande pourquoi certaines personnes se sentent délaissées ... | |
| | | Max M. V.I.P
Nombre de messages : 1408 Age : 33 Localisation : Devant mon ordinateur ! Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: DHG: le débat Dim 30 Mar 2008 - 23:18 | |
| - Citation :
- Nos avis sur la suppression de poste? L'UNI-Lycée nationale s'est déclarée pour, ce qui peut être compréhensible. On peut trouver que les profs ne travaillent pas assez, que l'on ne prend pas en compte les autres individus qui mènent une double vie, ou autre : Alors pourquoi accorder d'autres avantages aux profs ? Et pourquoi ne pas en supprimer, alors que les pays étrangers obtiennent de meilleurs résultats avec moins de profs ? On ne va pas forcément vers un système Anglo-Saxon à chaque fois que l'on a une idée.
L'UNI-Lycée 73, elle, s'est manifestée en toute neutralité sur le sujet. Elle est favorable à une suppression de postes mais se désole de voir certaines options supprimés. Un enseignement est notamment bouleversé : les langues. Nous sommes favorables à une restructuration complète du système éducatif, quitte à faire des concessions sur la suppression des fonctionnaires : 11 200, ce n''est pas tant que ça. Je ne pense pas que le métier de professeur soit un métier comme les autres. Comme tous les postes d'éducateur, il s'agit toujours d'établir un rapport solide entre l'éducateur et l'élève. Cela ne peut pas se faire si les classes sont surchargées ou bien si le professeur est fatigué d'une surcharge d'heures supplémentaires. En outre, ce n'est pas parce qu'ailleurs ça marche moins bien avec moins de profs qu'il faut supprimer des professeurs. Cela signifie simplement qu'ailleurs ils ont trouvé une méthode qui nécessite moins de professeurs. Ce qu'il faudrait faire donc, c'est appliquer cette méthode en France (à condition bien sûr qu'elle soit applicable) et après, et seulement après, on pourra supprimer des postes. C'est exactement la même chose que de supprimer les BEP avant de faire un Bac Pro en 3 ans (ce que je n'approuve pas si on ne laisse pas un Bac Pro en 4 ans pour ceux qui ont plus de difficultés). J'aimerais juste rappeler un vieil adage : Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. 11 200, ce n'est pas tant que ça ? Et au bout de combien, ça te paraîtra suffisamment important ? 1 million ? Je suis quand même content d'apprendre que vous vous désolez de suppressions d'options. Au moins, un point positif (quoique... Le point positif serait qu'il n'y ait de suppressions d'options). | |
| | | Louis The Star
Nombre de messages : 588 Age : 34 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 27/04/2007
| Sujet: Re: DHG: le débat Dim 30 Mar 2008 - 23:21 | |
| Ben, je crois que Tristan en voulait 30 000 d'après ce que j'ai compris... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: DHG: le débat Lun 7 Avr 2008 - 16:53 | |
| - Alizee a écrit:
- Chez moi, 30 à 32 élèves par classe maximum. Après les classe sont divisées. Ma classe est composée de 13 élèves et l'autre classe de terminale de 23. On a eu 7 suppressions de postes ... Et pourtant ...
De mon temps (c'est là que je me rends compte que je deviens vieux ), on était entre 20 et 25 en terminale... (mais j'étais dans le privée sous contrat, ceci explique peut-ê cela ) |
| | | Max M. V.I.P
Nombre de messages : 1408 Age : 33 Localisation : Devant mon ordinateur ! Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: DHG: le débat Lun 7 Avr 2008 - 20:38 | |
| Oui, je pense que, par rapport au public, les classes doivent être moins surchargées dans le privé, même sous contrat. Eux ont compris (et aussi un peu plus les moyens, il faut le reconnaître) que de bonnes conditions de travail passait par un nombre assez restreint d'élèves par classe. | |
| | | Max M. V.I.P
Nombre de messages : 1408 Age : 33 Localisation : Devant mon ordinateur ! Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: DHG: le débat Lun 7 Avr 2008 - 23:30 | |
| Voici une information que j'ai trouvé dans le Canard Enchaîné de la semaine du 12 mars 2008 et qui est passé relativement inaperçu alors qu'elle donne encore plus de légitimités aux professeurs et aux élèves qui manifeste. - Citation :
- Joyeux retour de vacances pour les profs. Publié le 29 février, le décret visant à aligner le montant des heures sup' des fonctionnaires sur celui des salariés du privé les ignore superbement. A la différence des autres agents du public, ils ne verront pas leurs heures sup' payées 25 % de plus.
La raison de ce traitement particulier ? Comme chacun sait, les caisses sont vides, et les enseignants forment de loin les plus gros bataillons de l'Etat patron. Bercy a donc concocté pour eux un dispositif sur mesure.
Les heures sup' effectués tout au long de l'année ne seront pas majorées. En revanche, les remplacements ponctuels et les études dirigées bénéficieront du coupe de pouce accordé à tous les autres fonctionnaires. Non seulement cela "fluidifie" les relations sociales, mais ces activités annexes ne représentant qu'un quart des heures sup' dispensées dans les bahuts, la douloureuse pour l'Etat en sera allégée de plusieurs dizaines de millions d'euros.
(...) Décidé à exploiter le filon, le ministère réfléchit au moyen d'établir un quota obligatoire d'heures sup' par enseignant, ce qui risque de faire un grand bruit. Une information à faire passer ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: DHG: le débat Mar 8 Avr 2008 - 1:50 | |
| Source INSEE : Depuis 1990, l'effectif total d'élèves dans les collèges et lycées français a baissé de 5,11% soit 291 700 élèves en moins.
Cela représente 9700 classes de 30 élèves. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: DHG: le débat Mar 8 Avr 2008 - 2:22 | |
| Le fait de diminuer en près de 20 ans d'à peine plus de 5% est-il une raison suffisante pour faire des coupes draconiennes dans les personnels de l'Education Nationale ?
D'autre part, il serait relativement intéressant d'indiquer le lien exact (et non un simple Copié/Collé d'une information de l'INSEE, ce qui, soit dit en passant, s'appelle un plagiat) |
| | | MOMO En développement
Nombre de messages : 92 Age : 35 Localisation : Metz Date d'inscription : 27/10/2007
| Sujet: Re: DHG: le débat Jeu 17 Avr 2008 - 20:46 | |
| On fait dire ce qu'on veut aux chiffres ! De nouvelles matières ne sont-elles pas apparues ? Les professeurs de langues ne sont-ils pas de plus en plus nécessaires ? Ne faut il pas des profs plus spécialisés en informatique et en technologie des industries, pour les nouvelles générations ainsi qu'un accompagnement plus important ? Et ainsi plus de postes ? Je soulève la question. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: DHG: le débat | |
| |
| | | | DHG: le débat | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |